Unlien d'amour sans le dĂ©sir, ou avec un dĂ©sir trĂšs attĂ©nuĂ©. Un lien sans envie, sans jalousie, comme avec un autre soi-mĂȘme qui n'est pas soi-mĂȘme. 2- Ce que j’attends de l’amitiĂ© de mes amis ? Si je disais «de l'amitié», je tournerais en rond. Je n'attends rien de mes amis, sinon qu'ils soient lĂ  et que je sois lĂ  pour eux DĂ©couvrezune liste de plus de 70 surnoms pour un meilleur ami. Que vous soyez une fille ou un garçon, trouvez lui le surnom parfait ! #meilleurami. Voir cette Épingle et d'autres images dans Site Gestes et mots d'amour par Amand. Cedictionnaire contient 33 pensĂ©es et citations paysage : Ce qui constitue le romantique d'un paysage est un sentiment de majestĂ© calme sous un air de passĂ©, ou, ce qui revient au mĂȘme, de solitude, d'absence, de sĂ©paration. Le plus beau paysage du monde est celui qui, dans son lointain, nous offre, aprĂšs une longue absence, le clocher DĂ©couvrezles 28 critiques de journaux et des revues spĂ©cialisĂ©es pour le film CĂ©zanne et moi rĂ©alisĂ© par DaniĂšle Thompson avec Guillaume Gallienne, Guillaume Canet, Alice Pol, DĂ©borah Lafin de saison approche, mais les festivitĂ©s continuent. DĂšs ce vendredi 26 aoĂ»t 2022, les concerts hebdomadaires reprennent au chĂąteau de Carneville, avec un artiste Pour moi, l'amitiĂ© c'est un sentiment qu'Ă©prouve deux personnes l'une pour l'autre lorsque'elles se dĂ©couvrent des interĂȘts communs, des passions et idĂ©es communes. Ses deux personnes apprennent Ă  se connaĂźtre, Ă  se faire confiance, petit Ă  petit elles se confient l'une Ă  l'autre. Et parfois il y a une petit quelquechose qui fait que c'est cette personne et non . Return to the blog of danielbaoule JUSTE DE BEAUX SOUVENIRS D ' ABIDJAN DES ANNEES 1960 - 80 , ANY SOGOMA..KAKANE WA... , UN ALBUM GENRE PICASSA POUR LES PHOTOS MAIS AVEC " UN PLUS " DE LA MUSIQUE , DE L'HUMOUR , DE LA POLITIQUE AFRICAINE , DE L' ART AFRICAIN , DE BELLES CARTES POSTALES DE PAYSAGE ET DE FOLKLORE , ET , .....ET ENFIN UNE BIBLIOTHEQUE D IMAGES DE NOTRE EPOQUE ... LES DIFFERENTS SOMMAIRES.... ET AUSSI D AUJOURDHUI EN 2017... SI JAMAIS ON Y RETOURNE......... Posted on Friday, 21 May 2010 at 1229 AMEdited on Tuesday, 21 March 2017 at 549 PM Du 22 au 26 juin, Théùtre Ouvert, Ă  Paris, et le Théùtre de Chelles proposent Comme la mer, mon amour, une piĂšce de théùtre Ă©crite, mise en scĂšne et jouĂ©e par BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa. BoutaĂŻna El Fekkak est diplĂŽmĂ©e du Théùtre national de Strasbourg et a notamment jouĂ© pour StĂ©phane Braunschweig et Caroline Guiela Nguyen Le Bal d’Emma, 2012 ; Elle brĂ»le, 2013. Abdellah TaĂŻa est l’auteur de plusieurs romans publiĂ©s au Seuil Celui qui est digne d’ĂȘtre aimĂ©, 2017 ; La Vie lente, 2019 ; Le Jour du roi, Prix de Flore 2010 et d’un film L’ArmĂ©e du salut, 2014. La piĂšce met en scĂšne les retrouvailles de deux amis, BoutaĂŻna et Abdellah. Ils ont Ă©tĂ© extrĂȘmement proches prĂšs de vingt ans plus tĂŽt, jeunes immigrĂ©s Ă  Paris. Par la duretĂ© de leurs retrouvailles, par le choc de deux corps devenus Ă©trangers, la piĂšce offre une vive et redoutablement puissante confrontation entre l’amitiĂ© et l’immigration, entre les appartenances sociales et de genre, et la solidaritĂ© qui lie – voire sauve – deux Marocains Ă  Paris. Une confrontation théùtrale qui mĂȘle les langues et les formes reprenant son titre Ă  une chanson de Samira SaĂŻd, associant le français Ă  l’arabe marocain, la piĂšce est construite dans une rĂ©fĂ©rence aux films Ă©gyptiens extrĂȘmement populaires au Maghreb, des films dont les personnages rejouent certaines scĂšnes mythiques. C’est ainsi une autre histoire de l’immigration que livre Comme la mer, mon amour. Entretien avec BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa par Antoine Idier. L’amitiĂ© est au cƓur de votre piĂšce Comme la mer, mon amour. L’amitiĂ© qui relie les deux personnages, BoutaĂŻna et Abdellah, amitiĂ© qui s’est fracturĂ©e et qui se reconstitue au fil de la piĂšce. Mais aussi l’amitiĂ© qui vous lie tous les deux, BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa, et qui vous a amenĂ© Ă  travailler ensemble. Comment est nĂ©e cette piĂšce ? Abdellah TaĂŻa © Abderrahim Annag Abdellah TaĂŻa. La piĂšce commence d’une maniĂšre trĂšs simple deux amis marocains, BoutaĂŻna et Abdellah, se retrouvent. Ils venaient de deux milieux diffĂ©rents, la femme d’un milieu bourgeois, l’homme d’un milieu pauvre, mais ils Ă©taient les meilleurs amis du monde Ă  leur arrivĂ©e Ă  Paris en 1999. Un jour BoutaĂŻna est partie, sans rien expliquer, et ils se retrouvent par hasard vingt ans plus tard. Elle donne l’impression que toute cette histoire n’était pas vraiment importante pour elle, qu’elle l’a oubliĂ©e. Lui la torture un peu pour lui faire retrouver la mĂ©moire de ce qui s’est passĂ© entre eux, la mĂ©moire de cette alliance entre la fille hĂ©tĂ©rosexuelle et le garçon homosexuel marocains, une alliance construite par eux pour ne pas trop se perdre dans la sociĂ©tĂ© française. Cette piĂšce, on ne l’a pas vraiment dĂ©cidĂ©e au dĂ©part, elle s’est imposĂ©e Ă  nous. Un peu comme des gens qui ont rĂȘvĂ© de quelque chose ensemble il y a longtemps, et puis que la vie a déçus, si bien que ce rĂȘve ne s’est pas rĂ©alisé  Mais la vie, 19 ans plus tard, les rĂ©unit de nouveau. BoutaĂŻna et moi ne projetions pas de faire du théùtre ensemble, mais la vie a fait en sorte que cette idĂ©e il faut qu’on fasse du théùtre, toi et moi » se rĂ©alise. Et s’il y a eu des choses bizarres entre nous, des malentendus dans la vraie vie, c’est peut-ĂȘtre au théùtre qu’ils vont se rĂ©gler
 Ce qui a tout dĂ©clenchĂ©, c’est que BoutaĂŻna m’a invitĂ© en janvier 2017 Ă  aller voir Isabelle Adjani dans les Lundis de l’OdĂ©on ». À la fin de la soirĂ©e, Adjani et Ariel Garcia ValdĂšs ont lu un extrait de vingt minutes de BĂ©rĂ©nice. Cette lecture Ă©tait un moment incroyable. Je crois qu’on a tous vĂ©cu lĂ  un moment d’élĂ©vation théùtrale au sens propre, une Ă©motion extrĂȘmement forte. Quand j’étais au Maroc, mes sƓurs se reconnaissaient dans les personnages que jouait Adjani. Elles parlaient toujours d’elle avec fiertĂ© Elle nous reprĂ©sente. » En sortant de cette soirĂ©e Ă  l’OdĂ©on, on a marchĂ©, BoutaĂŻna et moi. On Ă©tait trĂšs Ă©mus et, en marchant dans les rues de Paris, plus prĂ©cisĂ©ment en traversant le Pont-Neuf, l’idĂ©e est nĂ©e. Il y a mĂȘme eu un pacte. Mais toi, BoutaĂŻna, tu avais des arriĂšres pensĂ©es en m’invitant au théùtre ce soir-lĂ  ? Ou des dĂ©sirs secrets ? BoutaĂŻna El Fekkak. Oui, oui
 Pas ce jour-lĂ  mais peut-ĂȘtre avant quand je t’ai invitĂ© Ă  voir ce que je faisais. Je t’ai invitĂ© en tant que cinĂ©aste qui pourrait potentiellement m’employer rires. Mais je ne pensais pas du tout qu’on allait faire quelque chose au théùtre ensemble. Abdellah, tu as parlĂ© du fait que par le théùtre quelque chose allait se rĂ©gler ». Abdellah et BoutaĂŻna, vous jouez une piĂšce dont les personnages sont Abdellah et BoutaĂŻna. C’est-Ă -dire que la piĂšce n’est pas seulement le fruit de l’ amitiĂ© entre vous, mais est partie prenante de la construction, de l’invention de votre relation ? BoutaĂŻna El Fekkak BoutaĂŻna El Fekkak. Oui, tout Ă  fait la piĂšce nous a donnĂ© l’occasion de parler entre nous de ce qui s’était passĂ© il y a vingt ans. Sinon, je pense qu’on n’en aurait jamais parlĂ©. Par pudeur, par correction, et puis parce que c’est vingt ans plus tard
 Mais la piĂšce de théùtre nous a permis de le faire. Abdellah TaĂŻa. C’est pour cela que je parlais tout Ă  l’heure de la puissance du théùtre. Quand on s’est retrouvĂ©s, BoutaĂŻna et moi, il n’y avait pas de dĂ©sir ni d’explication, ni de poursuivre l’autre pour lui demander des comptes. En revanche, nous savions que les structures du théùtre allaient nous permettre de puiser dans notre propre existence le matĂ©riau nĂ©cessaire pour l’écriture et la mise en scĂšne. Le théùtre est bien sĂ»r rempli de grandes figures Ă©crasantes, de Racine Ă  Tchekhov. Et nous, qu’allons-nous apporter Ă  ce monde lĂ , si ce n’est qu’on est, nos vies ? Le théùtre est mis sur un tel piĂ©destal que, rien que pour y aller, il faut d’abord oser franchir des obstacles sociaux, des constructions imaginaires qui peuvent empĂȘcher mĂȘme d’y entrer. Ce qui s’est passĂ©, aprĂšs avoir vu Isabelle Adjani lisant BĂ©rĂ©nice, c’est la prise de conscience que d’avoir vĂ©cu vingt ans Ă  Paris nous donne Ă  nous aussi, les immigrĂ©s, les Arabes, ici Ă  Paris, une lĂ©gitimitĂ© Ă  raconter et inscrire nos histoires dans cet espace qui s’appelle le théùtre, le théùtre français. Cette autorisation ne venait pas d’un grand nom du théùtre français, mais juste de ces annĂ©es-lĂ , de cette lĂ©gitimitĂ© que nous donnent les annĂ©es on a vĂ©cu lĂ , oui oui, on a vĂ©cu nous aussi des choses Ă  Paris. On a vu et Ă©coutĂ© Adjani, on Ă©tait au septiĂšme ciel et on s’est dit Nous aussi, il faut qu’on aille au septiĂšme ciel
 » BoutaĂŻna El Fekkak BoutaĂŻna El Fekkak. C’est joli ce que tu dis, Abdellah. Je pense que c’est trĂšs juste, trĂšs vrai, et que tu as raison. AprĂšs, je ne l’ai pas vĂ©cu exactement comme cela. Pour moi, le théùtre est une pratique. La comparaison qui me vient, c’est le foot ou le tennis. Ce n’est pas parce que je joue du tennis que je vais ĂȘtre Nadal. En fait, le théùtre, c’est d’abord l’immĂ©diatetĂ© de cette pratique et le plaisir de cette pratique, dans ma tĂȘte, dans mon corps, dans l’échange avec les autres. Ce que je voyais immĂ©diatement, c’était le plaisir de partager cette pratique avec toi, Abdellah. Et ça me faisait trĂšs trĂšs plaisir. C’était une nouvelle deuxiĂšme rencontre avec toi, le plaisir d’avoir encore plus de temps, d’écouter ce que ton cerveau pouvait fabriquer, d’échanger avec toi sur un objet concret, cette piĂšce de théùtre. C’était avant tout la perspective de ces heures de travail et de plaisir. Abdellah TaĂŻa. C’est quelque chose dont tu parles trĂšs souvent, BoutaĂŻna, cette idĂ©e de pratique, de travail. Ce besoin que tu as de pratiquer, de travailler, de jouer, de rĂ©pĂ©ter, comme un joueur de football va s’entraĂźner, se rĂ©veiller Ă  6 heures chaque matin pour faire son footing, sa gymnastique, et jouer
 Dans Comme la mer, mon amour, je me posais la question de la libertĂ© que vous pouvez tous les deux trouver au moment oĂč vous jouez. Je l’ai en particulier pensĂ© pour Abdellah, parce que je le connais un peu plus, avec le solo oĂč tu danses, Abdellah quand on connaĂźt ce corps, en dehors, dans la vie quotidienne, on voit une trĂšs grande libertĂ© que permet Ă  ce moment-lĂ  le jeu du théùtre, et ce n’est pas seulement du jeu. Abdellah, toi, tu ressens cette libertĂ© ? Et toi aussi, BoutaĂŻna, dans le fait de jouer, de jouer avec Abdellah, et d’écrire cette piĂšce ensemble, y a-t-il aussi la possibilitĂ© de crĂ©er ou de trouver une forme de libertĂ© ? Au sens oĂč un certain nombre de normes, de contraintes sont suspendues, oĂč on peut faire des choses qu’on ne pourrait pas faire dans la vie quotidienne, etc. BoutaĂŻna El Fekkak. En fait, c’est ce que je cherche sur scĂšne tout le temps, mĂȘme si on n’y arrive pas tout de suite, et pas toujours. C’est effectivement ce sentiment de libertĂ© Ă  l’intĂ©rieur de plein de contraintes. C’est trĂšs agrĂ©able. C’est le premier plaisir de l’acteur. Je suis curieuse de savoir ce qu’Abdellah en a pensĂ©. C’est pour cette raison que les gens commencent Ă  faire du théùtre. En tout cas, pour ma part, c’est ce qui m’a attirĂ© dans le théùtre. J’étais une jeune fille trĂšs trĂšs sage, la premiĂšre de ma classe
 L’espace scĂ©nique est un espace fictionnel, oĂč on a le droit de dire qu’on n’est pas vraiment soi, et oĂč on porte le nom de quelqu’un d’autre, on peut faire, on peut dire des choses, on peut faire faire des choses Ă  son corps, bouger d’une maniĂšre comme on ne le ferait pas dans la vraie vie
 C’est trĂšs important. Et dans Comme la mer, mon amour, tu la ressens Ă  des moments particuliers cette forme de libertĂ© ? BoutaĂŻna El Fekkak. Dans la rencontre avec Abdellah, avec un univers. Il y a une scĂšne oĂč on ne parle que marocain, qui se passe Ă  la veille de l’an 2000 je ressens alors beaucoup de libertĂ© et de joie. Abdellah TaĂŻa © Abderrahim Annag Abdellah TaĂŻa. Cette libertĂ© dont tu parles, je ne la ressens pas seulement sur scĂšne, mais dans toute l’expĂ©rience que l’on mĂšne ensemble, dans ce dĂ©sir que l’on porte, malgrĂ© toutes les contraintes et les obstacles que peut rencontrer un tel projet. Quand je dis libertĂ©, c’est aussi la lĂ©gitimitĂ© pour raconter cette histoire-lĂ . Quand nous avons dĂ©cidĂ© que cette piĂšce serait l’histoire de deux marocains comme nous, nous nous Ă©tions dit que ça n’allait pas suffire, qu’il faudrait inclure des Ă©lĂ©ments qui renforcent ce sentiment de retrouvailles et de libertĂ©. C’est lĂ  qu’on a trouvĂ© l’idĂ©e des films Ă©gyptiens, cet univers qui nourrit des immigrĂ©s, des Arabes, des Africains vivant en France et qui participent aussi Ă  leur construction, et dont on n’entend pas beaucoup parler en France. Moi, je mets la libertĂ© lĂ , cette libertĂ© qu’on se donne d’apporter des imaginaires qui sont Ă  nous, Ă  nos corps. À nos corps arabes. Avec ce que ces corps transportent comme images, comme structures, comme sensibilitĂ©s, comme chemins autres
 On est suffisamment remplis de cet imaginaire, on en dĂ©borde mĂȘme, pour dire avec audace, mĂȘme avec arrogance, que c’est beau et fort, ces histoires Ă  nous, et qu’on va les montrer dans le théùtre. BoutaĂŻna, tu mentionnais le fait de parler l’arabe marocain. C’est une des grandes forces de la piĂšce donner Ă  voir et Ă  entendre des choses que l’on n’entend pas et qu’on ne voit pas au théùtre. La langue, l’arabe, parlĂ© et Ă©crit. La gĂ©ographie, BarbĂšs, la rue du faubourg du temple, les mĂ©tros Couronne, Belleville, MĂ©nilmontant. Plus largement, la vie d’immigrĂ©s marocains Ă  Paris
 Comme la mer, mon amour BoutaĂŻna El Fekkak. Oui, c’est trĂšs plaisant pour nous de pouvoir livrer comme cela notre univers, notre paysage, Ă  la fois d’origine et prĂ©sent, et nos corps tels qu’ils sont. Mon corps est diffĂ©rent quand je discute en arabe avec Abdellah et quand je discute en français avec quelqu’un d’autre. C’est-Ă -dire que je me reconnecte Ă  autre chose. Pareil pour les films Ă©gyptiens de notre enfance partager toutes ces choses avec un public, ici, on n’a pas toujours la possibilitĂ© de le faire. Moi, il m’est tout de mĂȘme souvent arrivĂ© de parler un peu arabe sur des plateaux de théùtre, mais ce n’est pas la mĂȘme chose
 LĂ , nous sommes les auteurs d’habitude, dans ma position, pour exprimer quelque chose, il faut passer par la fiction du metteur en scĂšne ou de l’auteur qui n’est pas la mienne. Je ne sais pas si c’est rare au théùtre de voir des immigrĂ©s, je ne pense pas, plus maintenant, plus depuis cinq-six ans. Mais si je ne parle que de moi, c’est vrai que dans cette scĂšne oĂč l’on parle arabe marocain, j’entends mes intonations, celle d’Abdellah, comme si la scĂšne se situait au Maroc, comme si elle Ă©tait prise dans un contexte trĂšs intime pour nous. Abdellah TaĂŻa. La piĂšce vient de cette intimitĂ©, mais c’est une intimitĂ© qui est reconstruite par le texte et la mise en scĂšne pour arriver Ă  avoir une certaine qualitĂ© de prĂ©sence de nous deux sur scĂšne. J’espĂšre. Pour qu’il y ait quelque chose d’émouvant, comme chez deux personnes, par exemple deux AlgĂ©riens ou deux Marocains qui viennent d’arriver Ă  Paris, qui circulent dans les rues de BarbĂšs, et dont les corps n’ont pas encore Ă©tĂ© transformĂ©s par les annĂ©es qu’ils vont passer Ă  Paris, par la France qui va les changer d’une maniĂšre ou d’une autre. Pour BoutaĂŻna, cela impliquait de ne pas jouer avec moi comme elle le ferait avec un comĂ©dien professionnel. Moi, je n’ai pas d’expĂ©rience théùtrale, si ce n’est mon expĂ©rience de danse avec la chorĂ©graphe Bouchra Ouizguen en 2013, ni de formation. BoutaĂŻna, elle a une assise, des rĂ©flexes, des chemins habituels. Il fallait pour elle s’éloigner de ces chemins et ne pas me contaminer moi, pour espĂ©rer arriver finalement Ă  jouer comme ces deux maghrĂ©bins que j’ai mentionnĂ©s, qui viennent d’arriver Ă  Paris et qu’on croise autour des mĂ©tros BarbĂšs ou La Chapelle. Ce lien entre elle et moi, c’est un enjeu essentiel de cette piĂšce. Comment faire pour que je ne devienne pas un comĂ©dien avec des tics, qui veut bien jouer et qui ne veut pas paraĂźtre ridicule sur scĂšne ? Et comment BoutaĂŻna, elle ne va pas me contaminer avec ses techniques, qui lui viennent du TNS, de toutes ses annĂ©es de théùtre ? Quand on est allĂ© voir Caroline Marcilhac, la directrice de Théùtre Ouvert, elle nous a dit dĂšs le dĂ©part Il faudra garder ça sur scĂšne, ce que je vois lĂ  devant moi, vous deux, cette qualitĂ©, ce qui se passe entre vous, ensemble. » Est-ce que je divague, Boutaina ? BoutaĂŻna El Fekkak. Caroline Marcillhac de Théùtre Ouvert a d’ailleurs Ă©tĂ© un soutien dĂšs le dĂ©part. Avec FrĂ©dĂ©ric Maragnani du Théùtre de Chelles et Vincent Thirion de C’est Central Ă  La LouviĂšre, en Belgique. Et non, non, tu ne divagues pas
 rires. Ce projet d’essayer d’avoir au théùtre la prĂ©sence d’AlgĂ©riens ou de Marocains qui sont dans la rue, effectivement, on en a parlĂ©, c’est un idĂ©al. Moi, je ne peux pas faire concurrence Ă  une telle prĂ©sence du rĂ©el. Je suis obligatoirement contaminĂ©e par toutes mes annĂ©es de pratique du théùtre. ContaminĂ©e est un mot pĂ©joratif mais vous voyez ce que je veux dire. On a essayĂ© de prĂ©server cette diffĂ©rence de prĂ©sence entre nous
 Cette complicitĂ©, cette simplicitĂ©. Et il ne fallait pas que je contamine Abdellah, pour qu’il puisse rester lui-mĂȘme, tel qu’il est dans la vie, sur scĂšne. Aussi libre, aussi simple et intime. Comme la mer, mon amour BoutaĂŻna, tu disais tout Ă  l’heure que la richesse du théùtre, c’est de n’ĂȘtre pas vraiment soi, de porter le nom de quelqu’un autre. LĂ , il s’avĂšre que tu portes un nom qui ressemble au tien et que tu joues un personnage qui te ressemble. En quoi jouer Comme la mĂšre, mon amour, c’est radicalement diffĂ©rent de ce que tu fais d’habitude au théùtre, ou au contraire extrĂȘmement proche ? BoutaĂŻna El Fekkak. J’aimerais bien dire que c’est trĂšs diffĂ©rent mais l’originalitĂ© du projet n’est pas lĂ . J’ai dĂ©jĂ  jouĂ© dans plusieurs piĂšces oĂč je porte mon prĂ©nom. Pour moi, quand je porte mon prĂ©nom sur scĂšne, ce n’est pas mon prĂ©nom, c’est le prĂ©nom du personnage. Je travaille exactement de la mĂȘme maniĂšre. Les conventions vis-Ă -vis du spectateur seront lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes, on va jouer dans la narration de cette identité  C’est dramaturgique. L’originalitĂ©, pour moi, c’est le fait de partager notre univers, ce qu’on a en commun, Abdellah et moi, les films Ă©gyptiens, l’immigration Ă  Paris. De pouvoir l’exprimer directement et de pouvoir laisser exister nos corps, tels qu’ils sont quand on se retrouve pour boire un cafĂ© tous les deux, et tels qu’ils Ă©taient quand on s’est rencontrĂ© il y a 20 ans Ă  Paris. Abdellah TaĂŻa. L’écriture de plateau nous a aidĂ© pour arriver Ă  ce but. C’était l’idĂ©e de BoutaĂŻna. Il fallait que les mots coulent de nous
 Et moi je ne voulais surtout pas ĂȘtre l’auteur qui Ă©crit tout seul la piĂšce dans son coin. Nous avons retrouvĂ© tous les deux, en mĂȘme temps, ces chemins intimes entre nous, cette intuition de libertĂ© que nous ressentons, nous, deux corps qui se retrouvent, s’attirent, marchent dans les rues de Paris, de Rabat ou de Salé  BoutaĂŻna El Fekkak. C’est vrai. Abdellah, a raison. L’écriture de plateau, maintenant il y a beaucoup de littĂ©rature dessus, mais Ă  la base c’est l’improvisation, le travail en direct sur le plateau pour arriver Ă  une piĂšce transcrite. Nous avons fait plusieurs sessions d’improvisation, nous avons filmĂ©, nous avons retranscrit et nous avons fait un travail de table, de montage, de corrections, d’ajouts. Abdellah TaĂŻa. À mon Ă©chelle, c’est une rĂ©volution. Je crois que dĂ©sormais je pourrai Ă©crire des textes juste en m’enregistrant avec un dictaphone, les inventer par l’oralitĂ©. Il y a lĂ  une nouvelle dimension dans les textes qui ne peut pas arriver quand je passe directement par l’écrit. Il paraĂźt que Stendhal a Ă©crit Le Rouge et le noir en quinze jours, en dictant une bonne partie du texte. Je ne sais pas si cette lĂ©gende est vraie, mais elle me plaĂźt beaucoup. J’aimerais revenir sur les enjeux politiques et sociaux de la piĂšce avant tout, l’histoire de deux immigrĂ©s marocains Ă  Paris et la maniĂšre dont ils vivent diffĂ©remment cette immigration. Le grand reproche qu’adresse Abdellah Ă  BoutaĂŻna c’est d’avoir voulu s’assimiler », d’avoir changĂ© de camp, d’ĂȘtre passĂ©e du cĂŽtĂ© des Français. La piĂšce est construite autour des appartenances sociales, de l’appartenance de genre, de l’homme et de la femme, de la maniĂšre dont l’homme n’a pas vu les obstacles que rencontre une femme dans la vie, et que son amie a rencontrĂ©s. L’articulation de toutes ces questions rend la piĂšce particuliĂšrement puissante. BoutaĂŻna El Fekkak. Ce dialogue Ă©tait plaisant Ă  Ă©crire. Ce dialogue de sourds au dĂ©but, chacun campant sur son combat Ă  lui. Le personnage d’Abdellah sur son combat social, la lutte des classes marocaines et s’adressant Ă  elle comme si son ethos de bourgeoise avait fait qu’elle s’était alliĂ©e aux Français et l’avait abandonnĂ©, lui. Et puis elle, elle est campĂ©e sur son combat fĂ©ministe et son ethos de femme, je ne sais pas s’il faut dire femme arabe, ou femme en gĂ©nĂ©ral. Abdellah TaĂŻa. Cette situation banale d’amis qui se retrouvent, qu’on a dĂ©jĂ  vue des milliers de fois dans l’art, permet ici de soulever d’autres enjeux, les classes sociales, le rapport des corps arabes Ă  la sociĂ©tĂ© français, comment font les Arabes pour survivre dans l’imaginaire de la France, ce qu’ils font de leur imaginaire arabe. Quelque chose leur dit d’oublier cet imaginaire, qu’il est infĂ©rieur Ă  celui de la France, et que la culture arabe, les films Ă©gyptiens, ne sont pas si importants Ă  cĂŽtĂ© de Racine ou de François Truffaut, par exemple. La piĂšce amĂšne ces questions fondamentales. À un moment donnĂ©, on ne peut plus passer sa vie Ă  sa cacher, Ă  vivre dans l’ombre, Ă  vivre dans les rĂŽles secondaires. À un moment donnĂ©, les vĂ©ritĂ©s sortent. C’est cash, mais c’est aussi un peu poĂ©tique, j’espĂšre
 Vous savez, c’est comme quand on veut sĂ©duire quelqu’un d’abord on le noie dans les compliments et les mots doux et une fois qu’on l’a dans la poche, on dit toute la vĂ©ritĂ©. C’est charmant, mais pas que. BoutaĂŻna El Fekkak. Tant mieux si c’est l’effet que produit la piĂšce. Il y a cette amitiĂ© entre Abdellah et BoutaĂŻna, et elle se passe, se vit dans ce contexte, la France d’aujourd’hui. Les questions sociales et politiques sont importantes, Ă©videmment, mais pour nous elles passaient d’abord par cette histoire intime, par le paysage de cette amitiĂ©, par son background, par tout ce que les personnages charrient. Plus que des slogans ou des discours politiques, c’est toute l’intensitĂ© de leur vie et de leur amitiĂ© qui nous importait et que nous mettons en scĂšne. Et, aussi, il faut toujours veilleur Ă  laisser une place au spectateur pour que son imaginaire Ă  lui aussi s’ouvre, s’active, si je peux dire
 Je trouve aussi que la piĂšce pose trĂšs profondĂ©ment la question de la maniĂšre dont la sociĂ©tĂ© crĂ©e en permanence de faux ennemis, et de la maniĂšre dont des structures sociales se dĂ©guisent en rejetant la responsabilitĂ© de leur action sur des individus en particulier. Au dĂ©but de la piĂšce, le rapport entre Abdellah et BoutaĂŻna, c’est un rapport d’hostilitĂ©, de gens qui ne se comprennent plus, alors qu’à l’origine ils avaient une communautĂ© amicale et de vie, une relation de rĂ©sistance dans une sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre, hostile. La domination et le pouvoir les transforment chacun en un ennemi pour l’autre. La piĂšce me semble aussi un moyen de retrouver une forme de vĂ©ritĂ© sur l’origine rĂ©elle de la rĂ©alitĂ© des rapports, et sur les travestissements de la domination. Ce n’est pas BoutaĂŻna pour Abdellah, Abdellah pour BoutaĂŻna, ce sont d’autres enjeux. Abdellah TaĂŻa. Les normes sociales sont tellement puissantes, et leur puissance est tellement invisible, qu’elles nous occupent, nous dĂ©truisent, nous Ă©loignent implacablement des uns des autres sans qu’on s’en rende compte. Il y a quelque chose de cela dans cette piĂšce. Au dĂ©part, ce sont juste deux amis qui se retrouvent. Et puis, on dĂ©couvre que lui, Abdellah, a trĂšs bien compris qu’il n’avait pas une rĂ©elle place en tant qu’Arabe dans la sociĂ©tĂ© française. Et que Ă  BoutaĂŻna, quelque chose d’encore plus implacable Ă©tait arrivĂ©. Un poids tellement lourd lui Ă©tait tombĂ© sur les Ă©paules. BoutaĂŻna El Fekkak. On a essayĂ© de mettre tout cela dans la piĂšce exactement comme on en parle, Abdellah et moi, dans la vraie vie. Nous pouvons parler des Marocains, des pauvres et des riches, de Rabat et de SalĂ© pendant des heures, tout en Ă©clatant de rire, en se moquant
 C’est aussi cette position qu’on a essayĂ© de transcrire dans la piĂšce. Abdellah TaĂŻa. Comme tu le dis, Antoine, mĂȘme les gens qui ont les rapports les plus purs entre eux, la sociĂ©tĂ© peut les transformer, non seulement les sĂ©parer, les Ă©loigner, mais les transformer en ennemis, et en personnes qui sont incapables de s’entendre et de se comprendre. C’est le point de dĂ©part de cette piĂšce qu’est-ce qui fait que des gens qui Ă©taient dans une relation simple et intense deviennent incapables de s’entendre l’un l’autre Est-ce que, comme moi je la vois, la piĂšce est une rĂ©flexion sur l’amitiĂ© comme mode de rĂ©sistance dans un monde mauvais, dans un monde violent ? BoutaĂŻna El Fekkak. Oui. Abdellah TaĂŻa. Absolument. Cette piĂšce est nĂ©e d’une amitiĂ© qui a rĂ©ellement existĂ© dans le passĂ© et qui est revenue. Il y a trĂšs peu de choses qui sont Ă©crites sur l’amitiĂ© comme espace pour construire quelque chose en dehors de ce que les sociĂ©tĂ©s autorisent et bĂ©nissent. LĂ , cette amitiĂ© entre une fille bourgeoise et un garçon pauvre gay marocains n’auraient jamais Ă©tĂ© possible, profondĂ©ment, au Maroc. Ce qui la rend possible, en France, c’est ce qui a fini par la condamner. C’est ce que raconte la piĂšce. Ce lieu, la France, qui a permis Ă  cette amitiĂ© d’exister, c’est ce mĂȘme lieu qui a fini Ă  un moment donnĂ© par la dĂ©truire. Comme la mer, mon amour, piĂšce Ă©crite, mise en scĂšne et jouĂ©e par BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa. Production La compagnie d’Un pays lointain. À Théùtre ouvert, Paris, du 22 au 25 juin 2021. Au Théùtre de Chelles, 26 juin 2021. Au Théùtre C’est central, La LouviĂšre, octobre 2021. Avant de dĂ©buter notre Ă©popĂ©e romantique, j’aimerais Ă  tous vous souhaiter une trĂšs belle annĂ©e 2018. J’espĂšre qu’elle sera riche en visites et dĂ©couvertes culturelles ! Et bien sĂ»r, je tiens Ă  m’excuser pour mon absence ces derniers temps
 la vie d’étudiant en pĂ©riode de partiels ce n’est pas de tout repos ! Pour mon premier billet de l’annĂ©e, je voudrais vous emmener chez les romantiques. Ces artistes qui au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle en Allemagne et en Grande-Bretagne dĂ©veloppent dans leurs travaux des particularitĂ©s similaires nature dĂ©bordante, hors de contrĂŽle de l’Homme qui se retrouve submergĂ© et en proie Ă  ses angoisses. On assiste Ă  une exaltation du Moi Ă  travers la reprĂ©sentation de divers paysages. Le mouvement arrive ensuite en France, en Italie et en Espagne au XIXe siĂšcle. Il est pluridisciplinaire et englobe aussi bien la littĂ©rature, la peinture, ou encore la musique. Ainsi, les sentiments des romantiques se retrouvent matĂ©rialisĂ©s dans leur art. Nous allons voir Ă  travers trois types d’arts, de quelles maniĂšres les artistes nous font part de leurs sentiments. Caspar Friedrich, Abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes, huile, 1809-1810, Alte Nationalgalerie, Berlin. Caspar Friedrich, l’un des peintres les plus signifiants du mouvement nous livre son sentiment de solitude dans son tableau L’abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes. Paysage de ruine, arbres calcinĂ©s, impression de dĂ©solation et d’abandon indĂ©niablement, sa solitude est le sujet du tableau. Ainsi, c’est par l’utilisation des couleurs ternes et de sfumato qu’il crĂ©e une atmosphĂšre brumeuse et pesante, nous plongeant dans une posture angoissante. Les branches sinueuses des arbres sont menaçantes et tout semble branlant. Combien de temps d’existence reste-t-il Ă  ce paysage avant qu’il ne disparaissent ? Le Vallon Alphonse de Lamartine 1790-1869, MĂ©ditation poĂ©tiques, 1820. AustĂšre, la nature peut devenir le refuge du romantique. Pour Lamartine, dans ses MĂ©ditations poĂ©tiques, la nature est lĂ  qui t’invite et qui t’aime ». Sa personnification met en valeur sa fonction protectrice et presque maternelle, qui accueille et apaise. Et ce qui m’interpelle encore plus, c’est la maniĂšre dont les vers D’ici je vois la vie, Ă  travers un nuage, / S’évanouir pour moi dans l’ombre du passĂ© » verbalisent parfaitement la vision du tableau de Friedrich. CoĂŻncidence ? Les mots font la connexion entre l’artiste et la nature. Mais les romantiques se sentent toujours plus bouleversĂ©s et impuissants face aux dĂ©couvertes de terres inconnus. Elle est infinie, incontrĂŽlable et imprĂ©visible. Dans sa sixiĂšme Symphonie intitulĂ©e Pastorale », Beethoven prĂ©cise qu’il la voulu plus plutĂŽt expression des sentiments que peinture ». Dans son quatriĂšme mouvement que je vous pouvez Ă©couter juste au-dessus, on ressent cette atmosphĂšre de nature sauvage voir mĂȘme violente caractĂ©risĂ©e par les percutions qui imitent la tempĂȘte et l’orage. C’est aussi un sentiment de colĂšre et une fureur intense que l’on ressent. Je n’ai Ă©videmment pas rĂ©sistĂ© Ă  l’envie de vous partager la symphonie animĂ©e par les studio de Disney. Une pure merveille qui traduit parfaitement par le dessin les Ă©motions dĂ©crites par le compositeur. J’ai durant toute mon enfance Ă©tĂ© bercĂ©e par cette cassette que j’ai dĂ» user Ă  force de la rembobiner Ă  peine terminĂ©e. Finalement, Ă  travers les Ă©tudes de ces trois Ɠuvres on se rend compte que le paysage et la nature ont une place importante pour les romantiques car ils permettent de matĂ©rialiser leur sentiments qui sont principalement la solitude, le tourment et la mĂ©lancolie. Ce sont des sentiments qui enveloppent les romantiques et les submergent, tout comme la nature sauvage prend le dessus sur l’Homme. Connaissiez-vous le mouvement romantique ? Quels sont vos artistes prĂ©fĂ©rĂ©s ? Navigation des articles Chers Lecteurs, Aujourd'hui, j'ai dĂ©cidĂ© de parler d'amitiĂ©! Et oui, l'amour, ça va, ça vient mais pas l'amitiĂ©... Chez moi, c'est sacrĂ©! Jamais je n'ai fait passer quoi que ce soit avant mes amis! Comme on dit, on ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis... MĂȘme si dans un sens je ne suis pas trĂ©s d'accord avec cette phrase! Car on choisit bien ses amis! On ne se dit pas, tiens, lui ça pourrait ĂȘtre mon ami... NON! on tombe dessus un jour, par hasard, on parle avec la personne et paf! Pratiquement du jour au lendemain, comme un coup de foudre, on ne peut plus s'en passer... Bien sĂ»r l'alchimie est souvent rĂ©ciproque! Et oui vous remarquerez que quand on tombe amoureux, parfois, on peut se planter! Mais quand c'est le coup de foudre, le vrai, plus question de se planter! On le vit et puis c'est tout! On ne souffre presque pas, car lors d'une rupture ou d'une dĂ©ception, on se dit qu'on Ă  vĂ©cu ce qu'il y avait de plus beau Ă  vivre Ă  un moment clef de sa vie. Bref, je m'Ă©loigne du sujet! Je voudrais faire un appel Ă  tous ceux qui liront ce mot, en se disant "Ouais l'amitiĂ©, tu parle! Moi j'ai Ă©tĂ© trahie et jamais je ferais confiance Ă  quelqu'un Ă  prĂ©sent"! Je voudrais vous dire qu'en amitiĂ©, on peut tout pardonner! Oui! On peut tout pardonner! Parce que l'amitiĂ© est plus forte que tout et si la personne que vous pensez votre ami en est un vrai, alors jamais vous ne vous disputerez avec ou bien vous trouverez toujours le moyen de vous rĂ©concilier car la chose la plus prĂ©cieuse est de savoir que quoi qu'il arrive, on peut toujours compter sur ses amis... Et sachez qu'ils se comptent sur les doigts d'une main... Clins d'oeils Ă  tif', fa', lilou, Kiki, aurel-54, meggy, Amandine et Vanessa... A. alpha B artiste Bernard Sauvat titre L'amitiĂ© {Refrain}L’amitiĂ©, c’est pour moi un paysage,OĂč tu viens effacer tes petits nuages, l’amitiĂ©,C’est pas un feu de bois,Ce n’est pas une tape dans le dos, l’amitiĂ©,C’est toi qui ne rĂ©clame pas ce qu’un jour tu m’as donnĂ©L’amitiĂ©, c’est pour moi un paysage si tu veux,On vient et on partage, l’amitiĂ©, c’est pas un feu de boisCe n’est pas une tape dans le dos, l’amitiĂ©,C’est toi qui ne rĂ©clame pas ce qu’un jour tu m’as donnĂ©Je me suis regardĂ© aujourd’hui dans la glace,Il y a un peu de chagrin dans ma vieDevinez qui vient l’enlever?{au Refrain}Un matin en hiver te voilĂ  seul au monde,Tu sais bien que tu peux t’appuyer sur moiJe serais toujours lĂ  pour toi{au Refrain}La, la, la...... ce qu’un jour tu m’as donnĂ©

l amitié c est pour moi un paysage