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Cedictionnaire contient 33 pensĂ©es et citations paysage : Ce qui constitue le romantique d'un paysage est un sentiment de majestĂ© calme sous un air de passĂ©, ou, ce qui revient au mĂȘme, de solitude, d'absence, de sĂ©paration. Le plus beau paysage du monde est celui qui, dans son lointain, nous offre, aprĂšs une longue absence, le clocher
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Lafin de saison approche, mais les festivités continuent. DÚs ce vendredi 26 août 2022, les concerts hebdomadaires reprennent au chùteau de Carneville, avec un artiste
Pour moi, l'amitiĂ© c'est un sentiment qu'Ă©prouve deux personnes l'une pour l'autre lorsque'elles se dĂ©couvrent des interĂȘts communs, des passions et idĂ©es communes. Ses deux personnes apprennent Ă se connaĂźtre, Ă se faire confiance, petit Ă petit elles se confient l'une Ă l'autre. Et parfois il y a une petit quelquechose qui fait que c'est cette personne et non
. Return to the blog of danielbaoule JUSTE DE BEAUX SOUVENIRS D ' ABIDJAN DES ANNEES 1960 - 80 , ANY SOGOMA..KAKANE WA... , UN ALBUM GENRE PICASSA POUR LES PHOTOS MAIS AVEC " UN PLUS " DE LA MUSIQUE , DE L'HUMOUR , DE LA POLITIQUE AFRICAINE , DE L' ART AFRICAIN , DE BELLES CARTES POSTALES DE PAYSAGE ET DE FOLKLORE , ET , .....ET ENFIN UNE BIBLIOTHEQUE D IMAGES DE NOTRE EPOQUE ... LES DIFFERENTS SOMMAIRES.... ET AUSSI D AUJOURDHUI EN 2017... SI JAMAIS ON Y RETOURNE......... Posted on Friday, 21 May 2010 at 1229 AMEdited on Tuesday, 21 March 2017 at 549 PM
Du 22 au 26 juin, Théùtre Ouvert, Ă Paris, et le Théùtre de Chelles proposent Comme la mer, mon amour, une piĂšce de théùtre Ă©crite, mise en scĂšne et jouĂ©e par BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa. BoutaĂŻna El Fekkak est diplĂŽmĂ©e du Théùtre national de Strasbourg et a notamment jouĂ© pour StĂ©phane Braunschweig et Caroline Guiela Nguyen Le Bal dâEmma, 2012 ; Elle brĂ»le, 2013. Abdellah TaĂŻa est lâauteur de plusieurs romans publiĂ©s au Seuil Celui qui est digne dâĂȘtre aimĂ©, 2017 ; La Vie lente, 2019 ; Le Jour du roi, Prix de Flore 2010 et dâun film LâArmĂ©e du salut, 2014. La piĂšce met en scĂšne les retrouvailles de deux amis, BoutaĂŻna et Abdellah. Ils ont Ă©tĂ© extrĂȘmement proches prĂšs de vingt ans plus tĂŽt, jeunes immigrĂ©s Ă Paris. Par la duretĂ© de leurs retrouvailles, par le choc de deux corps devenus Ă©trangers, la piĂšce offre une vive et redoutablement puissante confrontation entre lâamitiĂ© et lâimmigration, entre les appartenances sociales et de genre, et la solidaritĂ© qui lie â voire sauve â deux Marocains Ă Paris. Une confrontation théùtrale qui mĂȘle les langues et les formes reprenant son titre Ă une chanson de Samira SaĂŻd, associant le français Ă lâarabe marocain, la piĂšce est construite dans une rĂ©fĂ©rence aux films Ă©gyptiens extrĂȘmement populaires au Maghreb, des films dont les personnages rejouent certaines scĂšnes mythiques. Câest ainsi une autre histoire de lâimmigration que livre Comme la mer, mon amour. Entretien avec BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa par Antoine Idier. LâamitiĂ© est au cĆur de votre piĂšce Comme la mer, mon amour. LâamitiĂ© qui relie les deux personnages, BoutaĂŻna et Abdellah, amitiĂ© qui sâest fracturĂ©e et qui se reconstitue au fil de la piĂšce. Mais aussi lâamitiĂ© qui vous lie tous les deux, BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa, et qui vous a amenĂ© Ă travailler ensemble. Comment est nĂ©e cette piĂšce ? Abdellah TaĂŻa © Abderrahim Annag Abdellah TaĂŻa. La piĂšce commence dâune maniĂšre trĂšs simple deux amis marocains, BoutaĂŻna et Abdellah, se retrouvent. Ils venaient de deux milieux diffĂ©rents, la femme dâun milieu bourgeois, lâhomme dâun milieu pauvre, mais ils Ă©taient les meilleurs amis du monde Ă leur arrivĂ©e Ă Paris en 1999. Un jour BoutaĂŻna est partie, sans rien expliquer, et ils se retrouvent par hasard vingt ans plus tard. Elle donne lâimpression que toute cette histoire nâĂ©tait pas vraiment importante pour elle, quâelle lâa oubliĂ©e. Lui la torture un peu pour lui faire retrouver la mĂ©moire de ce qui sâest passĂ© entre eux, la mĂ©moire de cette alliance entre la fille hĂ©tĂ©rosexuelle et le garçon homosexuel marocains, une alliance construite par eux pour ne pas trop se perdre dans la sociĂ©tĂ© française. Cette piĂšce, on ne lâa pas vraiment dĂ©cidĂ©e au dĂ©part, elle sâest imposĂ©e Ă nous. Un peu comme des gens qui ont rĂȘvĂ© de quelque chose ensemble il y a longtemps, et puis que la vie a déçus, si bien que ce rĂȘve ne sâest pas rĂ©alisé⊠Mais la vie, 19 ans plus tard, les rĂ©unit de nouveau. BoutaĂŻna et moi ne projetions pas de faire du théùtre ensemble, mais la vie a fait en sorte que cette idĂ©e il faut quâon fasse du théùtre, toi et moi » se rĂ©alise. Et sâil y a eu des choses bizarres entre nous, des malentendus dans la vraie vie, câest peut-ĂȘtre au théùtre quâils vont se rĂ©gler⊠Ce qui a tout dĂ©clenchĂ©, câest que BoutaĂŻna mâa invitĂ© en janvier 2017 Ă aller voir Isabelle Adjani dans les Lundis de lâOdĂ©on ». Ă la fin de la soirĂ©e, Adjani et Ariel Garcia ValdĂšs ont lu un extrait de vingt minutes de BĂ©rĂ©nice. Cette lecture Ă©tait un moment incroyable. Je crois quâon a tous vĂ©cu lĂ un moment dâĂ©lĂ©vation théùtrale au sens propre, une Ă©motion extrĂȘmement forte. Quand jâĂ©tais au Maroc, mes sĆurs se reconnaissaient dans les personnages que jouait Adjani. Elles parlaient toujours dâelle avec fiertĂ© Elle nous reprĂ©sente. » En sortant de cette soirĂ©e Ă lâOdĂ©on, on a marchĂ©, BoutaĂŻna et moi. On Ă©tait trĂšs Ă©mus et, en marchant dans les rues de Paris, plus prĂ©cisĂ©ment en traversant le Pont-Neuf, lâidĂ©e est nĂ©e. Il y a mĂȘme eu un pacte. Mais toi, BoutaĂŻna, tu avais des arriĂšres pensĂ©es en mâinvitant au théùtre ce soir-lĂ ? Ou des dĂ©sirs secrets ? BoutaĂŻna El Fekkak. Oui, oui⊠Pas ce jour-lĂ mais peut-ĂȘtre avant quand je tâai invitĂ© Ă voir ce que je faisais. Je tâai invitĂ© en tant que cinĂ©aste qui pourrait potentiellement mâemployer rires. Mais je ne pensais pas du tout quâon allait faire quelque chose au théùtre ensemble. Abdellah, tu as parlĂ© du fait que par le théùtre quelque chose allait se rĂ©gler ». Abdellah et BoutaĂŻna, vous jouez une piĂšce dont les personnages sont Abdellah et BoutaĂŻna. Câest-Ă -dire que la piĂšce nâest pas seulement le fruit de lâ amitiĂ© entre vous, mais est partie prenante de la construction, de lâinvention de votre relation ? BoutaĂŻna El Fekkak BoutaĂŻna El Fekkak. Oui, tout Ă fait la piĂšce nous a donnĂ© lâoccasion de parler entre nous de ce qui sâĂ©tait passĂ© il y a vingt ans. Sinon, je pense quâon nâen aurait jamais parlĂ©. Par pudeur, par correction, et puis parce que câest vingt ans plus tard⊠Mais la piĂšce de théùtre nous a permis de le faire. Abdellah TaĂŻa. Câest pour cela que je parlais tout Ă lâheure de la puissance du théùtre. Quand on sâest retrouvĂ©s, BoutaĂŻna et moi, il nây avait pas de dĂ©sir ni dâexplication, ni de poursuivre lâautre pour lui demander des comptes. En revanche, nous savions que les structures du théùtre allaient nous permettre de puiser dans notre propre existence le matĂ©riau nĂ©cessaire pour lâĂ©criture et la mise en scĂšne. Le théùtre est bien sĂ»r rempli de grandes figures Ă©crasantes, de Racine Ă Tchekhov. Et nous, quâallons-nous apporter Ă ce monde lĂ , si ce nâest quâon est, nos vies ? Le théùtre est mis sur un tel piĂ©destal que, rien que pour y aller, il faut dâabord oser franchir des obstacles sociaux, des constructions imaginaires qui peuvent empĂȘcher mĂȘme dây entrer. Ce qui sâest passĂ©, aprĂšs avoir vu Isabelle Adjani lisant BĂ©rĂ©nice, câest la prise de conscience que dâavoir vĂ©cu vingt ans Ă Paris nous donne Ă nous aussi, les immigrĂ©s, les Arabes, ici Ă Paris, une lĂ©gitimitĂ© Ă raconter et inscrire nos histoires dans cet espace qui sâappelle le théùtre, le théùtre français. Cette autorisation ne venait pas dâun grand nom du théùtre français, mais juste de ces annĂ©es-lĂ , de cette lĂ©gitimitĂ© que nous donnent les annĂ©es on a vĂ©cu lĂ , oui oui, on a vĂ©cu nous aussi des choses Ă Paris. On a vu et Ă©coutĂ© Adjani, on Ă©tait au septiĂšme ciel et on sâest dit Nous aussi, il faut quâon aille au septiĂšme ciel⊠» BoutaĂŻna El Fekkak BoutaĂŻna El Fekkak. Câest joli ce que tu dis, Abdellah. Je pense que câest trĂšs juste, trĂšs vrai, et que tu as raison. AprĂšs, je ne lâai pas vĂ©cu exactement comme cela. Pour moi, le théùtre est une pratique. La comparaison qui me vient, câest le foot ou le tennis. Ce nâest pas parce que je joue du tennis que je vais ĂȘtre Nadal. En fait, le théùtre, câest dâabord lâimmĂ©diatetĂ© de cette pratique et le plaisir de cette pratique, dans ma tĂȘte, dans mon corps, dans lâĂ©change avec les autres. Ce que je voyais immĂ©diatement, câĂ©tait le plaisir de partager cette pratique avec toi, Abdellah. Et ça me faisait trĂšs trĂšs plaisir. CâĂ©tait une nouvelle deuxiĂšme rencontre avec toi, le plaisir dâavoir encore plus de temps, dâĂ©couter ce que ton cerveau pouvait fabriquer, dâĂ©changer avec toi sur un objet concret, cette piĂšce de théùtre. CâĂ©tait avant tout la perspective de ces heures de travail et de plaisir. Abdellah TaĂŻa. Câest quelque chose dont tu parles trĂšs souvent, BoutaĂŻna, cette idĂ©e de pratique, de travail. Ce besoin que tu as de pratiquer, de travailler, de jouer, de rĂ©pĂ©ter, comme un joueur de football va sâentraĂźner, se rĂ©veiller Ă 6 heures chaque matin pour faire son footing, sa gymnastique, et jouer⊠Dans Comme la mer, mon amour, je me posais la question de la libertĂ© que vous pouvez tous les deux trouver au moment oĂč vous jouez. Je lâai en particulier pensĂ© pour Abdellah, parce que je le connais un peu plus, avec le solo oĂč tu danses, Abdellah quand on connaĂźt ce corps, en dehors, dans la vie quotidienne, on voit une trĂšs grande libertĂ© que permet Ă ce moment-lĂ le jeu du théùtre, et ce nâest pas seulement du jeu. Abdellah, toi, tu ressens cette libertĂ© ? Et toi aussi, BoutaĂŻna, dans le fait de jouer, de jouer avec Abdellah, et dâĂ©crire cette piĂšce ensemble, y a-t-il aussi la possibilitĂ© de crĂ©er ou de trouver une forme de libertĂ© ? Au sens oĂč un certain nombre de normes, de contraintes sont suspendues, oĂč on peut faire des choses quâon ne pourrait pas faire dans la vie quotidienne, etc. BoutaĂŻna El Fekkak. En fait, câest ce que je cherche sur scĂšne tout le temps, mĂȘme si on nây arrive pas tout de suite, et pas toujours. Câest effectivement ce sentiment de libertĂ© Ă lâintĂ©rieur de plein de contraintes. Câest trĂšs agrĂ©able. Câest le premier plaisir de lâacteur. Je suis curieuse de savoir ce quâAbdellah en a pensĂ©. Câest pour cette raison que les gens commencent Ă faire du théùtre. En tout cas, pour ma part, câest ce qui mâa attirĂ© dans le théùtre. JâĂ©tais une jeune fille trĂšs trĂšs sage, la premiĂšre de ma classe⊠Lâespace scĂ©nique est un espace fictionnel, oĂč on a le droit de dire quâon nâest pas vraiment soi, et oĂč on porte le nom de quelquâun dâautre, on peut faire, on peut dire des choses, on peut faire faire des choses Ă son corps, bouger dâune maniĂšre comme on ne le ferait pas dans la vraie vie⊠Câest trĂšs important. Et dans Comme la mer, mon amour, tu la ressens Ă des moments particuliers cette forme de libertĂ© ? BoutaĂŻna El Fekkak. Dans la rencontre avec Abdellah, avec un univers. Il y a une scĂšne oĂč on ne parle que marocain, qui se passe Ă la veille de lâan 2000 je ressens alors beaucoup de libertĂ© et de joie. Abdellah TaĂŻa © Abderrahim Annag Abdellah TaĂŻa. Cette libertĂ© dont tu parles, je ne la ressens pas seulement sur scĂšne, mais dans toute lâexpĂ©rience que lâon mĂšne ensemble, dans ce dĂ©sir que lâon porte, malgrĂ© toutes les contraintes et les obstacles que peut rencontrer un tel projet. Quand je dis libertĂ©, câest aussi la lĂ©gitimitĂ© pour raconter cette histoire-lĂ . Quand nous avons dĂ©cidĂ© que cette piĂšce serait lâhistoire de deux marocains comme nous, nous nous Ă©tions dit que ça nâallait pas suffire, quâil faudrait inclure des Ă©lĂ©ments qui renforcent ce sentiment de retrouvailles et de libertĂ©. Câest lĂ quâon a trouvĂ© lâidĂ©e des films Ă©gyptiens, cet univers qui nourrit des immigrĂ©s, des Arabes, des Africains vivant en France et qui participent aussi Ă leur construction, et dont on nâentend pas beaucoup parler en France. Moi, je mets la libertĂ© lĂ , cette libertĂ© quâon se donne dâapporter des imaginaires qui sont Ă nous, Ă nos corps. Ă nos corps arabes. Avec ce que ces corps transportent comme images, comme structures, comme sensibilitĂ©s, comme chemins autres⊠On est suffisamment remplis de cet imaginaire, on en dĂ©borde mĂȘme, pour dire avec audace, mĂȘme avec arrogance, que câest beau et fort, ces histoires Ă nous, et quâon va les montrer dans le théùtre. BoutaĂŻna, tu mentionnais le fait de parler lâarabe marocain. Câest une des grandes forces de la piĂšce donner Ă voir et Ă entendre des choses que lâon nâentend pas et quâon ne voit pas au théùtre. La langue, lâarabe, parlĂ© et Ă©crit. La gĂ©ographie, BarbĂšs, la rue du faubourg du temple, les mĂ©tros Couronne, Belleville, MĂ©nilmontant. Plus largement, la vie dâimmigrĂ©s marocains Ă Paris⊠Comme la mer, mon amour BoutaĂŻna El Fekkak. Oui, câest trĂšs plaisant pour nous de pouvoir livrer comme cela notre univers, notre paysage, Ă la fois dâorigine et prĂ©sent, et nos corps tels quâils sont. Mon corps est diffĂ©rent quand je discute en arabe avec Abdellah et quand je discute en français avec quelquâun dâautre. Câest-Ă -dire que je me reconnecte Ă autre chose. Pareil pour les films Ă©gyptiens de notre enfance partager toutes ces choses avec un public, ici, on nâa pas toujours la possibilitĂ© de le faire. Moi, il mâest tout de mĂȘme souvent arrivĂ© de parler un peu arabe sur des plateaux de théùtre, mais ce nâest pas la mĂȘme chose⊠LĂ , nous sommes les auteurs dâhabitude, dans ma position, pour exprimer quelque chose, il faut passer par la fiction du metteur en scĂšne ou de lâauteur qui nâest pas la mienne. Je ne sais pas si câest rare au théùtre de voir des immigrĂ©s, je ne pense pas, plus maintenant, plus depuis cinq-six ans. Mais si je ne parle que de moi, câest vrai que dans cette scĂšne oĂč lâon parle arabe marocain, jâentends mes intonations, celle dâAbdellah, comme si la scĂšne se situait au Maroc, comme si elle Ă©tait prise dans un contexte trĂšs intime pour nous. Abdellah TaĂŻa. La piĂšce vient de cette intimitĂ©, mais câest une intimitĂ© qui est reconstruite par le texte et la mise en scĂšne pour arriver Ă avoir une certaine qualitĂ© de prĂ©sence de nous deux sur scĂšne. JâespĂšre. Pour quâil y ait quelque chose dâĂ©mouvant, comme chez deux personnes, par exemple deux AlgĂ©riens ou deux Marocains qui viennent dâarriver Ă Paris, qui circulent dans les rues de BarbĂšs, et dont les corps nâont pas encore Ă©tĂ© transformĂ©s par les annĂ©es quâils vont passer Ă Paris, par la France qui va les changer dâune maniĂšre ou dâune autre. Pour BoutaĂŻna, cela impliquait de ne pas jouer avec moi comme elle le ferait avec un comĂ©dien professionnel. Moi, je nâai pas dâexpĂ©rience théùtrale, si ce nâest mon expĂ©rience de danse avec la chorĂ©graphe Bouchra Ouizguen en 2013, ni de formation. BoutaĂŻna, elle a une assise, des rĂ©flexes, des chemins habituels. Il fallait pour elle sâĂ©loigner de ces chemins et ne pas me contaminer moi, pour espĂ©rer arriver finalement Ă jouer comme ces deux maghrĂ©bins que jâai mentionnĂ©s, qui viennent dâarriver Ă Paris et quâon croise autour des mĂ©tros BarbĂšs ou La Chapelle. Ce lien entre elle et moi, câest un enjeu essentiel de cette piĂšce. Comment faire pour que je ne devienne pas un comĂ©dien avec des tics, qui veut bien jouer et qui ne veut pas paraĂźtre ridicule sur scĂšne ? Et comment BoutaĂŻna, elle ne va pas me contaminer avec ses techniques, qui lui viennent du TNS, de toutes ses annĂ©es de théùtre ? Quand on est allĂ© voir Caroline Marcilhac, la directrice de Théùtre Ouvert, elle nous a dit dĂšs le dĂ©part Il faudra garder ça sur scĂšne, ce que je vois lĂ devant moi, vous deux, cette qualitĂ©, ce qui se passe entre vous, ensemble. » Est-ce que je divague, Boutaina ? BoutaĂŻna El Fekkak. Caroline Marcillhac de Théùtre Ouvert a dâailleurs Ă©tĂ© un soutien dĂšs le dĂ©part. Avec FrĂ©dĂ©ric Maragnani du Théùtre de Chelles et Vincent Thirion de Câest Central Ă La LouviĂšre, en Belgique. Et non, non, tu ne divagues pas⊠rires. Ce projet dâessayer dâavoir au théùtre la prĂ©sence dâAlgĂ©riens ou de Marocains qui sont dans la rue, effectivement, on en a parlĂ©, câest un idĂ©al. Moi, je ne peux pas faire concurrence Ă une telle prĂ©sence du rĂ©el. Je suis obligatoirement contaminĂ©e par toutes mes annĂ©es de pratique du théùtre. ContaminĂ©e est un mot pĂ©joratif mais vous voyez ce que je veux dire. On a essayĂ© de prĂ©server cette diffĂ©rence de prĂ©sence entre nous⊠Cette complicitĂ©, cette simplicitĂ©. Et il ne fallait pas que je contamine Abdellah, pour quâil puisse rester lui-mĂȘme, tel quâil est dans la vie, sur scĂšne. Aussi libre, aussi simple et intime. Comme la mer, mon amour BoutaĂŻna, tu disais tout Ă lâheure que la richesse du théùtre, câest de nâĂȘtre pas vraiment soi, de porter le nom de quelquâun autre. LĂ , il sâavĂšre que tu portes un nom qui ressemble au tien et que tu joues un personnage qui te ressemble. En quoi jouer Comme la mĂšre, mon amour, câest radicalement diffĂ©rent de ce que tu fais dâhabitude au théùtre, ou au contraire extrĂȘmement proche ? BoutaĂŻna El Fekkak. Jâaimerais bien dire que câest trĂšs diffĂ©rent mais lâoriginalitĂ© du projet nâest pas lĂ . Jâai dĂ©jĂ jouĂ© dans plusieurs piĂšces oĂč je porte mon prĂ©nom. Pour moi, quand je porte mon prĂ©nom sur scĂšne, ce nâest pas mon prĂ©nom, câest le prĂ©nom du personnage. Je travaille exactement de la mĂȘme maniĂšre. Les conventions vis-Ă -vis du spectateur seront lĂ©gĂšrement diffĂ©rentes, on va jouer dans la narration de cette identité⊠Câest dramaturgique. LâoriginalitĂ©, pour moi, câest le fait de partager notre univers, ce quâon a en commun, Abdellah et moi, les films Ă©gyptiens, lâimmigration Ă Paris. De pouvoir lâexprimer directement et de pouvoir laisser exister nos corps, tels quâils sont quand on se retrouve pour boire un cafĂ© tous les deux, et tels quâils Ă©taient quand on sâest rencontrĂ© il y a 20 ans Ă Paris. Abdellah TaĂŻa. LâĂ©criture de plateau nous a aidĂ© pour arriver Ă ce but. CâĂ©tait lâidĂ©e de BoutaĂŻna. Il fallait que les mots coulent de nous⊠Et moi je ne voulais surtout pas ĂȘtre lâauteur qui Ă©crit tout seul la piĂšce dans son coin. Nous avons retrouvĂ© tous les deux, en mĂȘme temps, ces chemins intimes entre nous, cette intuition de libertĂ© que nous ressentons, nous, deux corps qui se retrouvent, sâattirent, marchent dans les rues de Paris, de Rabat ou de Salé⊠BoutaĂŻna El Fekkak. Câest vrai. Abdellah, a raison. LâĂ©criture de plateau, maintenant il y a beaucoup de littĂ©rature dessus, mais Ă la base câest lâimprovisation, le travail en direct sur le plateau pour arriver Ă une piĂšce transcrite. Nous avons fait plusieurs sessions dâimprovisation, nous avons filmĂ©, nous avons retranscrit et nous avons fait un travail de table, de montage, de corrections, dâajouts. Abdellah TaĂŻa. Ă mon Ă©chelle, câest une rĂ©volution. Je crois que dĂ©sormais je pourrai Ă©crire des textes juste en mâenregistrant avec un dictaphone, les inventer par lâoralitĂ©. Il y a lĂ une nouvelle dimension dans les textes qui ne peut pas arriver quand je passe directement par lâĂ©crit. Il paraĂźt que Stendhal a Ă©crit Le Rouge et le noir en quinze jours, en dictant une bonne partie du texte. Je ne sais pas si cette lĂ©gende est vraie, mais elle me plaĂźt beaucoup. Jâaimerais revenir sur les enjeux politiques et sociaux de la piĂšce avant tout, lâhistoire de deux immigrĂ©s marocains Ă Paris et la maniĂšre dont ils vivent diffĂ©remment cette immigration. Le grand reproche quâadresse Abdellah Ă BoutaĂŻna câest dâavoir voulu sâassimiler », dâavoir changĂ© de camp, dâĂȘtre passĂ©e du cĂŽtĂ© des Français. La piĂšce est construite autour des appartenances sociales, de lâappartenance de genre, de lâhomme et de la femme, de la maniĂšre dont lâhomme nâa pas vu les obstacles que rencontre une femme dans la vie, et que son amie a rencontrĂ©s. Lâarticulation de toutes ces questions rend la piĂšce particuliĂšrement puissante. BoutaĂŻna El Fekkak. Ce dialogue Ă©tait plaisant Ă Ă©crire. Ce dialogue de sourds au dĂ©but, chacun campant sur son combat Ă lui. Le personnage dâAbdellah sur son combat social, la lutte des classes marocaines et sâadressant Ă elle comme si son ethos de bourgeoise avait fait quâelle sâĂ©tait alliĂ©e aux Français et lâavait abandonnĂ©, lui. Et puis elle, elle est campĂ©e sur son combat fĂ©ministe et son ethos de femme, je ne sais pas sâil faut dire femme arabe, ou femme en gĂ©nĂ©ral. Abdellah TaĂŻa. Cette situation banale dâamis qui se retrouvent, quâon a dĂ©jĂ vue des milliers de fois dans lâart, permet ici de soulever dâautres enjeux, les classes sociales, le rapport des corps arabes Ă la sociĂ©tĂ© français, comment font les Arabes pour survivre dans lâimaginaire de la France, ce quâils font de leur imaginaire arabe. Quelque chose leur dit dâoublier cet imaginaire, quâil est infĂ©rieur Ă celui de la France, et que la culture arabe, les films Ă©gyptiens, ne sont pas si importants Ă cĂŽtĂ© de Racine ou de François Truffaut, par exemple. La piĂšce amĂšne ces questions fondamentales. Ă un moment donnĂ©, on ne peut plus passer sa vie Ă sa cacher, Ă vivre dans lâombre, Ă vivre dans les rĂŽles secondaires. Ă un moment donnĂ©, les vĂ©ritĂ©s sortent. Câest cash, mais câest aussi un peu poĂ©tique, jâespĂšre⊠Vous savez, câest comme quand on veut sĂ©duire quelquâun dâabord on le noie dans les compliments et les mots doux et une fois quâon lâa dans la poche, on dit toute la vĂ©ritĂ©. Câest charmant, mais pas que. BoutaĂŻna El Fekkak. Tant mieux si câest lâeffet que produit la piĂšce. Il y a cette amitiĂ© entre Abdellah et BoutaĂŻna, et elle se passe, se vit dans ce contexte, la France dâaujourdâhui. Les questions sociales et politiques sont importantes, Ă©videmment, mais pour nous elles passaient dâabord par cette histoire intime, par le paysage de cette amitiĂ©, par son background, par tout ce que les personnages charrient. Plus que des slogans ou des discours politiques, câest toute lâintensitĂ© de leur vie et de leur amitiĂ© qui nous importait et que nous mettons en scĂšne. Et, aussi, il faut toujours veilleur Ă laisser une place au spectateur pour que son imaginaire Ă lui aussi sâouvre, sâactive, si je peux dire⊠Je trouve aussi que la piĂšce pose trĂšs profondĂ©ment la question de la maniĂšre dont la sociĂ©tĂ© crĂ©e en permanence de faux ennemis, et de la maniĂšre dont des structures sociales se dĂ©guisent en rejetant la responsabilitĂ© de leur action sur des individus en particulier. Au dĂ©but de la piĂšce, le rapport entre Abdellah et BoutaĂŻna, câest un rapport dâhostilitĂ©, de gens qui ne se comprennent plus, alors quâĂ lâorigine ils avaient une communautĂ© amicale et de vie, une relation de rĂ©sistance dans une sociĂ©tĂ© Ă©trangĂšre, hostile. La domination et le pouvoir les transforment chacun en un ennemi pour lâautre. La piĂšce me semble aussi un moyen de retrouver une forme de vĂ©ritĂ© sur lâorigine rĂ©elle de la rĂ©alitĂ© des rapports, et sur les travestissements de la domination. Ce nâest pas BoutaĂŻna pour Abdellah, Abdellah pour BoutaĂŻna, ce sont dâautres enjeux. Abdellah TaĂŻa. Les normes sociales sont tellement puissantes, et leur puissance est tellement invisible, quâelles nous occupent, nous dĂ©truisent, nous Ă©loignent implacablement des uns des autres sans quâon sâen rende compte. Il y a quelque chose de cela dans cette piĂšce. Au dĂ©part, ce sont juste deux amis qui se retrouvent. Et puis, on dĂ©couvre que lui, Abdellah, a trĂšs bien compris quâil nâavait pas une rĂ©elle place en tant quâArabe dans la sociĂ©tĂ© française. Et que Ă BoutaĂŻna, quelque chose dâencore plus implacable Ă©tait arrivĂ©. Un poids tellement lourd lui Ă©tait tombĂ© sur les Ă©paules. BoutaĂŻna El Fekkak. On a essayĂ© de mettre tout cela dans la piĂšce exactement comme on en parle, Abdellah et moi, dans la vraie vie. Nous pouvons parler des Marocains, des pauvres et des riches, de Rabat et de SalĂ© pendant des heures, tout en Ă©clatant de rire, en se moquant⊠Câest aussi cette position quâon a essayĂ© de transcrire dans la piĂšce. Abdellah TaĂŻa. Comme tu le dis, Antoine, mĂȘme les gens qui ont les rapports les plus purs entre eux, la sociĂ©tĂ© peut les transformer, non seulement les sĂ©parer, les Ă©loigner, mais les transformer en ennemis, et en personnes qui sont incapables de sâentendre et de se comprendre. Câest le point de dĂ©part de cette piĂšce quâest-ce qui fait que des gens qui Ă©taient dans une relation simple et intense deviennent incapables de sâentendre lâun lâautre Est-ce que, comme moi je la vois, la piĂšce est une rĂ©flexion sur lâamitiĂ© comme mode de rĂ©sistance dans un monde mauvais, dans un monde violent ? BoutaĂŻna El Fekkak. Oui. Abdellah TaĂŻa. Absolument. Cette piĂšce est nĂ©e dâune amitiĂ© qui a rĂ©ellement existĂ© dans le passĂ© et qui est revenue. Il y a trĂšs peu de choses qui sont Ă©crites sur lâamitiĂ© comme espace pour construire quelque chose en dehors de ce que les sociĂ©tĂ©s autorisent et bĂ©nissent. LĂ , cette amitiĂ© entre une fille bourgeoise et un garçon pauvre gay marocains nâauraient jamais Ă©tĂ© possible, profondĂ©ment, au Maroc. Ce qui la rend possible, en France, câest ce qui a fini par la condamner. Câest ce que raconte la piĂšce. Ce lieu, la France, qui a permis Ă cette amitiĂ© dâexister, câest ce mĂȘme lieu qui a fini Ă un moment donnĂ© par la dĂ©truire. Comme la mer, mon amour, piĂšce Ă©crite, mise en scĂšne et jouĂ©e par BoutaĂŻna El Fekkak et Abdellah TaĂŻa. Production La compagnie dâUn pays lointain. Ă Théùtre ouvert, Paris, du 22 au 25 juin 2021. Au Théùtre de Chelles, 26 juin 2021. Au Théùtre Câest central, La LouviĂšre, octobre 2021.
Avant de dĂ©buter notre Ă©popĂ©e romantique, jâaimerais Ă tous vous souhaiter une trĂšs belle annĂ©e 2018. JâespĂšre quâelle sera riche en visites et dĂ©couvertes culturelles ! Et bien sĂ»r, je tiens Ă mâexcuser pour mon absence ces derniers temps⊠la vie dâĂ©tudiant en pĂ©riode de partiels ce nâest pas de tout repos ! Pour mon premier billet de lâannĂ©e, je voudrais vous emmener chez les romantiques. Ces artistes qui au dĂ©but du XVIIIe siĂšcle en Allemagne et en Grande-Bretagne dĂ©veloppent dans leurs travaux des particularitĂ©s similaires nature dĂ©bordante, hors de contrĂŽle de lâHomme qui se retrouve submergĂ© et en proie Ă ses angoisses. On assiste Ă une exaltation du Moi Ă travers la reprĂ©sentation de divers paysages. Le mouvement arrive ensuite en France, en Italie et en Espagne au XIXe siĂšcle. Il est pluridisciplinaire et englobe aussi bien la littĂ©rature, la peinture, ou encore la musique. Ainsi, les sentiments des romantiques se retrouvent matĂ©rialisĂ©s dans leur art. Nous allons voir Ă travers trois types dâarts, de quelles maniĂšres les artistes nous font part de leurs sentiments. Caspar Friedrich, Abbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes, huile, 1809-1810, Alte Nationalgalerie, Berlin. Caspar Friedrich, lâun des peintres les plus signifiants du mouvement nous livre son sentiment de solitude dans son tableau Lâabbaye dans une forĂȘt de chĂȘnes. Paysage de ruine, arbres calcinĂ©s, impression de dĂ©solation et dâabandon indĂ©niablement, sa solitude est le sujet du tableau. Ainsi, câest par lâutilisation des couleurs ternes et de sfumato quâil crĂ©e une atmosphĂšre brumeuse et pesante, nous plongeant dans une posture angoissante. Les branches sinueuses des arbres sont menaçantes et tout semble branlant. Combien de temps dâexistence reste-t-il Ă ce paysage avant quâil ne disparaissent ? Le Vallon Alphonse de Lamartine 1790-1869, MĂ©ditation poĂ©tiques, 1820. AustĂšre, la nature peut devenir le refuge du romantique. Pour Lamartine, dans ses MĂ©ditations poĂ©tiques, la nature est lĂ qui tâinvite et qui tâaime ». Sa personnification met en valeur sa fonction protectrice et presque maternelle, qui accueille et apaise. Et ce qui mâinterpelle encore plus, câest la maniĂšre dont les vers Dâici je vois la vie, Ă travers un nuage, / SâĂ©vanouir pour moi dans lâombre du passĂ© » verbalisent parfaitement la vision du tableau de Friedrich. CoĂŻncidence ? Les mots font la connexion entre lâartiste et la nature. Mais les romantiques se sentent toujours plus bouleversĂ©s et impuissants face aux dĂ©couvertes de terres inconnus. Elle est infinie, incontrĂŽlable et imprĂ©visible. Dans sa sixiĂšme Symphonie intitulĂ©e Pastorale », Beethoven prĂ©cise quâil la voulu plus plutĂŽt expression des sentiments que peinture ». Dans son quatriĂšme mouvement que je vous pouvez Ă©couter juste au-dessus, on ressent cette atmosphĂšre de nature sauvage voir mĂȘme violente caractĂ©risĂ©e par les percutions qui imitent la tempĂȘte et lâorage. Câest aussi un sentiment de colĂšre et une fureur intense que lâon ressent. Je nâai Ă©videmment pas rĂ©sistĂ© Ă lâenvie de vous partager la symphonie animĂ©e par les studio de Disney. Une pure merveille qui traduit parfaitement par le dessin les Ă©motions dĂ©crites par le compositeur. Jâai durant toute mon enfance Ă©tĂ© bercĂ©e par cette cassette que jâai dĂ» user Ă force de la rembobiner Ă peine terminĂ©e. Finalement, Ă travers les Ă©tudes de ces trois Ćuvres on se rend compte que le paysage et la nature ont une place importante pour les romantiques car ils permettent de matĂ©rialiser leur sentiments qui sont principalement la solitude, le tourment et la mĂ©lancolie. Ce sont des sentiments qui enveloppent les romantiques et les submergent, tout comme la nature sauvage prend le dessus sur lâHomme. Connaissiez-vous le mouvement romantique ? Quels sont vos artistes prĂ©fĂ©rĂ©s ? Navigation des articles
Chers Lecteurs, Aujourd'hui, j'ai dĂ©cidĂ© de parler d'amitiĂ©! Et oui, l'amour, ça va, ça vient mais pas l'amitiĂ©... Chez moi, c'est sacrĂ©! Jamais je n'ai fait passer quoi que ce soit avant mes amis! Comme on dit, on ne choisit pas sa famille mais on choisit ses amis... MĂȘme si dans un sens je ne suis pas trĂ©s d'accord avec cette phrase! Car on choisit bien ses amis! On ne se dit pas, tiens, lui ça pourrait ĂȘtre mon ami... NON! on tombe dessus un jour, par hasard, on parle avec la personne et paf! Pratiquement du jour au lendemain, comme un coup de foudre, on ne peut plus s'en passer... Bien sĂ»r l'alchimie est souvent rĂ©ciproque! Et oui vous remarquerez que quand on tombe amoureux, parfois, on peut se planter! Mais quand c'est le coup de foudre, le vrai, plus question de se planter! On le vit et puis c'est tout! On ne souffre presque pas, car lors d'une rupture ou d'une dĂ©ception, on se dit qu'on Ă vĂ©cu ce qu'il y avait de plus beau Ă vivre Ă un moment clef de sa vie. Bref, je m'Ă©loigne du sujet! Je voudrais faire un appel Ă tous ceux qui liront ce mot, en se disant "Ouais l'amitiĂ©, tu parle! Moi j'ai Ă©tĂ© trahie et jamais je ferais confiance Ă quelqu'un Ă prĂ©sent"! Je voudrais vous dire qu'en amitiĂ©, on peut tout pardonner! Oui! On peut tout pardonner! Parce que l'amitiĂ© est plus forte que tout et si la personne que vous pensez votre ami en est un vrai, alors jamais vous ne vous disputerez avec ou bien vous trouverez toujours le moyen de vous rĂ©concilier car la chose la plus prĂ©cieuse est de savoir que quoi qu'il arrive, on peut toujours compter sur ses amis... Et sachez qu'ils se comptent sur les doigts d'une main... Clins d'oeils Ă tif', fa', lilou, Kiki, aurel-54, meggy, Amandine et Vanessa... A.
alpha B artiste Bernard Sauvat titre L'amitiĂ© {Refrain}LâamitiĂ©, câest pour moi un paysage,OĂč tu viens effacer tes petits nuages, lâamitiĂ©,Câest pas un feu de bois,Ce nâest pas une tape dans le dos, lâamitiĂ©,Câest toi qui ne rĂ©clame pas ce quâun jour tu mâas donnĂ©LâamitiĂ©, câest pour moi un paysage si tu veux,On vient et on partage, lâamitiĂ©, câest pas un feu de boisCe nâest pas une tape dans le dos, lâamitiĂ©,Câest toi qui ne rĂ©clame pas ce quâun jour tu mâas donnĂ©Je me suis regardĂ© aujourdâhui dans la glace,Il y a un peu de chagrin dans ma vieDevinez qui vient lâenlever?{au Refrain}Un matin en hiver te voilĂ seul au monde,Tu sais bien que tu peux tâappuyer sur moiJe serais toujours lĂ pour toi{au Refrain}La, la, la...... ce quâun jour tu mâas donnĂ©
l amitié c est pour moi un paysage