Depuis2017, une succession de réformes a toutefois marqué un virage autoritaire du pouvoir. Le 28 octobre 2020, John Magufuli a été réélu en tant que président de la République unie de Tanzanie avec un score de plus de 84 %. Hussein Mwinyi, le candidat du CCM à Zanzibar, a également été élu avec 76 % des voix. Nosvoyages au Kenya. Le Kenya est une destination mythique pour qui rêve de safari. Vivez un voyage à la Out of Africa, en découvrant ses parcs légendaires. La grande migration des gnous et zèbres au Masai Mara, des paysages à couper le souffle avec pour toile de fond le Kilimanjaro à Amboseli, les grandes étendues du Tsavo. LivreSterling. Dollar australien. Voici le top 5 des monnaies les plus échangées dans le Monde (source : Banque des réglements internationaux, septembre 2021) 1. Le dollar américain. Le dollar US, aussi appelé USD est la monnaie la plus échangée dans le monde, avec plus de 2 200 milliards de dollars échangés par jour ! MonnaieDu Kenya Et De La Tanzanie Solution. Réponses mises à jour et vérifiées pour le niveau CodyCross Saisons Groupe 67. Solution. Monnaie du Kenya et de la Tanzanie Solution . S H I L SAFARIS: Namibie, Tanzanie ou Kenya ?? - forum Namibie - Besoin d'infos sur Namibie ? Posez vos questions et parcourez les 3 200 000 messages actuellement en ligne. LaBanque centrale du Kenya (CBK) a annoncé début octobre l’achèvement du remplacement des billets de 1 000 shillings kenyans (environ 8,8 euros) par de nouvelles devises. . Plusieurs décennies après leur indépendance, la Guinée, l’Éthiopie, le Rwanda et 14 autres pays africains continuent à faire imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, tandis que d’autres ont recours à l’Allemagne. Toutefois, les populations de ces pays ignorent dans leur immense majorité le fait que leur monnaie soit fabriquée à l’étranger, contrairement à celles des pays de la zone CFA, bien mieux informées en la matière. 17 pays africains importent leur monnaie du Royaume-Uni Selon les données disponibles, compte tenu d’un certain manque de communication dans ce domaine, aussi bien de la part des États que des fabricants, 17 pays africains sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, et plus précisément en Angleterre. Par ordre alphabétique, il s’agit des pays suivants l’Angola, le Botswana, le Cap-Vert, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée, le Lesotho, la Libye, le Malawi, Maurice, le Mozambique, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone et la Tanzanie qui fait également imprimer ses billets dans deux autres pays. Ces pays ont tous pour point commun d’importer leur monnaie de la société britannique De La Rue, qui fabrique également la majeure partie de celle du Royaume-Uni et qui est un des leaders mondiaux en la matière. Ils se répartissent principalement entre anciennes colonies britanniques et portugaises, auxquelles s’ajoutent la Guinée, le Rwanda, l’Éthiopie et la Libye qui fait également appel à la Russie. Pour ce qui est du processus de production, il est à noter la récente ouverture d’un site à Nairobi, en 2019, dans le cadre d’une joint-venture avec le gouvernement kenyan en vue d’assurer une partie de la fabrication des devises. Par ailleurs, il convient de citer le cas particulier du Somaliland, territoire couvrant le nord-ouest de la Somalie et ayant proclamé son indépendance. Bien que non reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale, celui-ci a néanmoins créé sa propre monnaie pour se démarquer de la Somalie, et la fait fabriquer par le Royaume-Uni, qui administrait autrefois le territoire contrairement au reste de la Somalie, qui était une colonie italienne. Le recours à une entité extérieure peut surprendre pour une partie de ces pays, comme l’Éthiopie et la Tanzanie, qui disposent d’une importante population, ou encore la Guinée et le Rwanda, compte tenu de certains discours politiques. Mais le cas le plus surprenant est peut-être celui de la Libye, au regard de ses très importantes capacités financières, largement supérieures à celles des quelques pays africains fabriquant eux-mêmes leur monnaie nationale, comme le Maroc, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo la Libye étant un grand producteur de pétrole, dont elle possède les plus importantes réserves du continent. En fait, cela semble démontrer une nouvelle fois le manque de sincérité de l’ancien régime de Kadhafi lorsque ce dernier se présentait comme le champion du panafricanisme et de l’indépendance des peuples africains. Une posture qui s’inscrivait donc plutôt dans le cadre d’une stratégie de communication organisée par le régime, qui n’avait pas véritablement essayé de développer le pays et d’en assurer la souveraineté les hydrocarbures représentant autour de 95 % des exportations, et qui avait même souvent semé le trouble en Afrique tentative d’invasion du Tchad, de déstabilisation de la Tunisie…. Et ce, probablement afin de s’assurer la sympathie et le soutien des opinions publiques africaines, en vue d’obtenir la levée des sanctions internationales et de garantir la poursuite d’un règne sans partage qui durait depuis déjà 41 ans au moment du soulèvement du peuple libyen, et faisant de Kadhafi le dirigeant à la plus grande longévité de l’Afrique post-coloniale. Une stratégie de communication qui continue encore aujourd’hui à avoir une certaine efficacité… Au moins six pays africains importent leur monnaie d’Allemagne En plus des pays précédemment cités, cinq autres sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque en Allemagne, auxquels s’ajoute la Tanzanie qui a également recours au Royaume-Uni ainsi qu’aux États-Unis. Ces six pays faisant donc appel à l’Allemagne sont les suivants l’Érythrée, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l’Eswatini, la Tanzanie et la Zambie. Cette dernière fait aussi imprimer une partie de sa monnaie en France. Cependant, les données très partielles transmises par le fabricant allemand de billets de banque Giesecke+Devrient G+D, qui n’indique pas dans le détail les banques centrales clientes à travers le monde et à quoi s’ajoute l’opacité entretenue par de nombreux États eux-mêmes, laissent penser que d’autres pays africains font également appel, au moins ponctuellement, à l’Allemagne pour la fabrication de leur monnaie nationale comme peut-être l’Éthiopie, qui avait dans le passé médiatisé la signature d’un contrat, en 2008. 43 pays africains importent leur monnaie de l’étranger En tenant compte des devises fabriquées dans des pays autres que le Royaume-Uni et l’Allemagne, et en dehors des cas particuliers de la Somalie et du Zimbabwe, en faillite et sans véritable monnaie, ce sont donc 43 pays africains au total qui ont recours à un pays étranger, soit 21 pays de plus que ceux précédemment cités. Selon les informations disponibles, 20 de ces autres pays font appel à la France qui imprime également une partie de la monnaie de la Zambie, déjà mentionnée, tandis qu’un d’entre eux à recours aux États-Unis, en l’occurrence le Liberia, qui avait été créé à partir de 1821 par l’American Colonization Society et qui s’ajoute – au moins – à la Tanzanie, dont ils fabriquent partiellement la monnaie. Ainsi, et selon les données disponibles, la France imprime la monnaie de 21 pays africains au total, à savoir celle de 16 de ses anciennes colonies 12 pays de la zone CFA, les Comores, Madagascar, Djibouti et la Tunisie, auxquelles s’ajoutent la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale membres de la zone CFA, et respectivement ancienne colonie portugaise et espagnole, le Burundi ancienne colonie belge, et enfin la Namibie et la Zambie, deux anciennes colonies britanniques. Le processus de fabrication est assuré par la Banque de France pour 17 de ces pays, tandis que quatre autres ont recours à l’entreprise privée Oberthur Fiduciaire, un des trois leaders mondiaux de la fabrication des billets de banque, avec le britannique De La Rue et l’Allemand Giesecke & Devrient. Mais là encore, le nombre réel de pays faisant appel, au moins ponctuellement, aux services de cette entreprise française est probablement plus élevé. Neuf pays africains fabriquent eux-mêmes leur monnaie nationale En dehors de ces 43 pays externalisant la fabrication de leur monnaie nationale auprès d’une entité étrangère, neuf pays africains assument donc eux-mêmes ce processus, à savoir le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la République démocratique du Congo RDC, le Kenya et l’Afrique du Sud. Toutefois, et sans que cela n’ait de lien avec le caractère local de la fabrication de la monnaie, il convient de rappeler, pour contrer une certaine propagande, que cinq de ces neufs pays souffrent d’une forte dollarisation de leur économie le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la RDC et le Kenya, c’est-à-dire d’une importante utilisation du dollar dans les transactions économiques internes, par refus de la monnaie locale, considérée comme risquée. Le cas du Nigeria illustre bien la principale raison de cette situation, avec une monnaie ayant perdu près de 60 % de sa valeur par rapport au dollar depuis 2014, et plus de 99 % de sa valeur depuis sa création en 1973 lorsque la livre sterling valait 2 nairas, contre 527 au 1er avril 2021. Cependant, l’existence d’un certain nombre de pays africains fabriquant eux-mêmes leur monnaie nationale, et malgré les graves difficultés financières rencontrées par certains d’entre eux comme le Soudan, dont la Livre vient d’être dévaluée de 85 %, en février dernier, et qui est désormais un des cinq pays les plus pauvres d’Afrique et le pays le plus endetté du continent, prouve bien que d’autres pays pourraient également assumer cette tâche. Et ceci est encore plus vrai pour ceux ayant l’avantage de faire partie d’un ensemble régional disposant d’une monnaie unique et d’une population suffisamment importante, à savoir les pays appartenant à l’UEMOA et à la CEMAC, les deux ensembles les plus intégrés, et de loin, du continent et qui démontrent, au passage, que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone. ——————— Explication Dans le cadre d’un article publié en décembre 2020, la BBC donnait la parole à Kemi Seba qui affirmait qu’il n’était pas normal que les pays de la zone CFA continuent à faire fabriquer leur monnaie sur le territoire même de leur ancienne puissance coloniale. Si ce point de vue est respectable, il est toutefois regrettable que la BBC n’ait fait nulle mention, ni en direct lors de l’interview ni dans le texte de l’article, du fait que le Royaume-Uni produit lui aussi la monnaie de nombreux pays africains. Autre élément regrettable dans ce même article, un invité sénégalais affirme entre autres choses inexactes que son pays, qui serait mal géré à cause du franc CFA, est le deuxième pays le plus endetté de la Cedeao, après le Cap-Vert. Or, non seulement la vérité est différente, mais en plus, il faut savoir que le Sénégal ne fait même pas partie depuis longtemps des quatre pays les plus endettés de la Cedeao… et qu’il n’y a même désormais aucun pays francophone parmi les cinq pays les plus endettés de cet ensemble données semestrielles du FMI sur la dette publique. Il est ainsi déplorable de constater que la BBC, qui se veut une des références mondiales en matière d’information, se mette elle aussi à diffuser périodiquement des informations erronées ou incomplètes. En cette période post-Brexit, marquée par un intérêt accru du Royaume-Uni pour l’Afrique, espérons que la BBC ne suive pas les traces des médias financés par la Turquie, qui excellent en la matière… Source Par Ilyes Zouari, Président du CERMF Centre d’étude et de réflexion sur le Monde francophone. Plusieurs décennies après leur indépendance, la Guinée, l’Éthiopie, le Rwanda et 14 autres pays africains continuent à faire imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, tandis que d’autres ont recours à l’Allemagne. Toutefois, les populations de ces pays ignorent dans leur immense majorité le fait que leur monnaie soit fabriquée à l’étranger, contrairement à celles des pays de la zone CFA, bien mieux informées en la matière. 17 pays africains importent leur monnaie du Royaume-Uni Selon les données disponibles, compte tenu d’un certain manque de communication dans ce domaine, aussi bien de la part des États que des fabricants, 17 pays africains sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque au Royaume-Uni, et plus précisément en Angleterre. Par ordre alphabétique, il s’agit des pays suivants l’Angola, le Botswana, le Cap-Vert, l’Éthiopie, la Gambie, la Guinée, le Lesotho, la Libye, le Malawi, Maurice, le Mozambique, l’Ouganda, le Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, les Seychelles, la Sierra Leone et la Tanzanie qui fait également imprimer ses billets dans deux autres pays. Ces pays ont tous pour point commun d’importer leur monnaie de la société britannique De La Rue, qui fabrique également la majeure partie de celle du Royaume-Uni et qui est un des leaders mondiaux en la matière. Ils se répartissent principalement entre anciennes colonies britanniques et portugaises, auxquelles s’ajoutent la Guinée, le Rwanda, l’Éthiopie et la Libye qui fait également appel à la Russie. Pour ce qui est du processus de production, il est à noter la récente ouverture d’un site à Nairobi, en 2019, dans le cadre d’une joint-venture avec le gouvernement kenyan en vue d’assurer une partie de la fabrication des devises. Par ailleurs, il convient de citer le cas particulier du Somaliland, territoire couvrant le nord-ouest de la Somalie et ayant proclamé son indépendance. Bien que non reconnu par la quasi-totalité de la communauté internationale, celui-ci a néanmoins créé sa propre monnaie pour se démarquer de la Somalie, et la fait fabriquer par le Royaume-Uni, qui administrait autrefois le territoire contrairement au reste de la Somalie, qui était une colonie italienne. Le recours à une entité extérieure peut surprendre pour une partie de ces pays, comme l’Éthiopie et la Tanzanie, qui disposent d’une importante population, ou encore la Guinée et le Rwanda, compte tenu de certains discours politiques. Mais le cas le plus surprenant est peut-être celui de la Libye, au regard de ses très importantes capacités financières, largement supérieures à celles des quelques pays africains fabriquant eux-mêmes leur monnaie nationale, comme le Maroc, l’Afrique du Sud et la République démocratique du Congo la Libye étant un grand producteur de pétrole, dont elle possède les plus importantes réserves du continent. En fait, cela semble démontrer une nouvelle fois le manque de sincérité de l’ancien régime de Kadhafi lorsque ce dernier se présentait comme le champion du panafricanisme et de l’indépendance des peuples africains. Une posture qui s’inscrivait donc plutôt dans le cadre d’une stratégie de communication organisée par le régime, qui n’avait pas véritablement essayé de développer le pays et d’en assurer la souveraineté les hydrocarbures représentant autour de 95 % des exportations, et qui avait même souvent semé le trouble en Afrique tentative d’invasion du Tchad, de déstabilisation de la Tunisie…. Et ce, probablement afin de s’assurer la sympathie et le soutien des opinions publiques africaines, en vue d’obtenir la levée des sanctions internationales et de garantir la poursuite d’un règne sans partage qui durait depuis déjà 41 ans au moment du soulèvement du peuple libyen, et faisant de Kadhafi le dirigeant à la plus grande longévité de l’Afrique post-coloniale. Une stratégie de communication qui continue encore aujourd’hui à avoir une certaine efficacité… Au moins six pays africains importent leur monnaie d’Allemagne En plus des pays précédemment cités, cinq autres sont répertoriés comme faisant imprimer leurs billets de banque en Allemagne, auxquels s’ajoute la Tanzanie qui a également recours au Royaume-Uni ainsi qu’aux États-Unis. Ces six pays faisant donc appel à l’Allemagne sont les suivants l’Érythrée, la Mauritanie, le Soudan du Sud, l’Eswatini, la Tanzanie et la Zambie. Cette dernière fait aussi imprimer une partie de sa monnaie en France. Cependant, les données très partielles transmises par le fabricant allemand de billets de banque Giesecke+Devrient G+D, qui n’indique pas dans le détail les banques centrales clientes à travers le monde et à quoi s’ajoute l’opacité entretenue par de nombreux États eux-mêmes, laissent penser que d’autres pays africains font également appel, au moins ponctuellement, à l’Allemagne pour la fabrication de leur monnaie nationale comme peut-être l’Éthiopie, qui avait dans le passé médiatisé la signature d’un contrat, en 2008. 43 pays africains importent leur monnaie de l’étranger En tenant compte des devises fabriquées dans des pays autres que le Royaume-Uni et l’Allemagne, et en dehors des cas particuliers de la Somalie et du Zimbabwe, en faillite et sans véritable monnaie, ce sont donc 43 pays africains au total qui ont recours à un pays étranger, soit 21 pays de plus que ceux précédemment cités. Selon les informations disponibles, 20 de ces autres pays font appel à la France qui imprime également une partie de la monnaie de la Zambie, déjà mentionnée, tandis qu’un d’entre eux à recours aux États-Unis, en l’occurrence le Liberia, qui avait été créé à partir de 1821 par l’American Colonization Society et qui s’ajoute – au moins – à la Tanzanie, dont ils fabriquent partiellement la monnaie. Ainsi, et selon les données disponibles, la France imprime la monnaie de 21 pays africains au total, à savoir celle de 16 de ses anciennes colonies 12 pays de la zone CFA, les Comores, Madagascar, Djibouti et la Tunisie, auxquelles s’ajoutent la Guinée-Bissau et la Guinée équatoriale membres de la zone CFA, et respectivement ancienne colonie portugaise et espagnole, le Burundi ancienne colonie belge, et enfin la Namibie et la Zambie, deux anciennes colonies britanniques. Le processus de fabrication est assuré par la Banque de France pour 17 de ces pays, tandis que quatre autres ont recours à l’entreprise privée Oberthur Fiduciaire, un des trois leaders mondiaux de la fabrication des billets de banque, avec le britannique De La Rue et l’Allemand Giesecke & Devrient. Mais là encore, le nombre réel de pays faisant appel, au moins ponctuellement, aux services de cette entreprise française est probablement plus élevé. Neuf pays africains fabriquent eux-mêmes leur monnaie nationale En dehors de ces 43 pays externalisant la fabrication de leur monnaie nationale auprès d’une entité étrangère, neuf pays africains assument donc eux-mêmes ce processus, à savoir le Maroc, l’Algérie, l’Égypte, le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la République démocratique du Congo RDC, le Kenya et l’Afrique du Sud. Toutefois, et sans que cela n’ait de lien avec le caractère local de la fabrication de la monnaie, il convient de rappeler, pour contrer une certaine propagande, que cinq de ces neufs pays souffrent d’une forte dollarisation de leur économie le Soudan, le Ghana, le Nigeria, la RDC et le Kenya, c’est-à-dire d’une importante utilisation du dollar dans les transactions économiques internes, par refus de la monnaie locale, considérée comme risquée. Le cas du Nigeria illustre bien la principale raison de cette situation, avec une monnaie ayant perdu près de 60 % de sa valeur par rapport au dollar depuis 2014, et plus de 99 % de sa valeur depuis sa création en 1973 lorsque la livre sterling valait 2 nairas, contre 527 au 1er avril 2021. Cependant, l’existence d’un certain nombre de pays africains fabriquant eux-mêmes leur monnaie nationale, et malgré les graves difficultés financières rencontrées par certains d’entre eux comme le Soudan, dont la Livre vient d’être dévaluée de 85 %, en février dernier, et qui est désormais un des cinq pays les plus pauvres d’Afrique et le pays le plus endetté du continent, prouve bien que d’autres pays pourraient également assumer cette tâche. Et ceci est encore plus vrai pour ceux ayant l’avantage de faire partie d’un ensemble régional disposant d’une monnaie unique et d’une population suffisamment importante, à savoir les pays appartenant à l’UEMOA et à la CEMAC, les deux ensembles les plus intégrés, et de loin, du continent et qui démontrent, au passage, que le panafricanisme est avant tout une réalité francophone. ——————– Explication Dans le cadre d’un article publié en décembre 2020 la BBC donnait la parole à Kemi Seba qui affirmait qu’il n’était pas normal que les pays de la zone CFA continuent à faire fabriquer leur monnaie sur le territoire même de leur ancienne puissance coloniale. Si ce point de vue est respectable, il est toutefois regrettable que la BBC n’ait fait nulle mention, ni en direct lors de l’interview ni dans le texte de l’article, du fait que le Royaume-Uni produit lui aussi la monnaie de nombreux pays africains. Autre élément regrettable dans ce même article, un invité sénégalais affirme entre autres choses inexactes que son pays, qui serait mal géré à cause du franc CFA, est le deuxième pays le plus endetté de la Cedeao, après le Cap-Vert. Or, non seulement la vérité est différente, mais en plus, il faut savoir que le Sénégal ne fait même pas partie depuis longtemps des quatre pays les plus endettés de la Cedeao… et qu’il n’y a même désormais aucun pays francophone parmi les cinq pays les plus endettés de cet ensemble données semestrielles du FMI sur la dette publique. Il est ainsi déplorable de constater que la BBC, qui se veut une des références mondiales en matière d’information, se mette elle aussi à diffuser périodiquement des informations erronées ou incomplètes. En cette période post-Brexit, marquée par un intérêt accru du Royaume-Uni pour l’Afrique, espérons que la BBC ne suive pas les traces des médias financés par la Turquie, qui excellent en la matière… Photo Ljubaphoto/iStock by Getty Images le 14 décembre 2021 Face à une utilisation de plus en plus répandue de la monnaie électronique, les organismes de réglementation doivent mettre l’accent sur la protection des consommateurs et l’intégrité de l’ensemble du système de paiement. Imaginez que, au moment de payer votre café, votre carte prépayée affiche un message d’erreur ou que vous ne puissiez pas ouvrir le porte-monnaie de l’application de paiement sur votre téléphone parce que la société fournissant ce service a fait faillite. Pire encore, que se passerait-t-il si vous viviez dans une zone rurale et que le service de monnaie électronique assuré au moyen de votre téléphone portable constituait votre seul accès au système financier ? Ou bien si vos administrations publiques s’appuyaient désormais sur le système de monnaie électronique pour verser des allocations ou collecter des impôts à grande échelle ? Les formes numériques de monnaie, y compris les monnaies numériques des banques centrales, les cryptomonnaies stables émises par des particuliers et la monnaie électronique, continuent d’évoluer et, par de nouveaux moyens, font de plus en plus partie intégrante de notre vie quotidienne. En substance, la monnaie électronique est une représentation numérique de la monnaie fiduciaire garantie par son émetteur. Les clients échangent de l’argent traditionnel contre de la monnaie électronique qu’ils peuvent utiliser pour effectuer des paiements au moyen d’une application sur leur téléphone portable, aussi bien entre particuliers qu’auprès d’entreprises, avec facilité et effet immédiat. Par rapport à d’autres formes de monnaie numérique récemment mises au point, comme les cryptomonnaies stables, la monnaie électronique existe depuis un certain temps et le nombre de ses utilisateurs continue d’augmenter rapidement. Contrairement à la plupart des cryptomonnaies stables émises par des particuliers, la monnaie électronique est utilisée dans un cadre réglementé. Pour les organismes de réglementation et de contrôle chargés de protéger les consommateurs et de garantir des conditions de concurrence équitables pour tous les intermédiaires financiers, il peut se révéler difficile de suivre le rythme de cette évolution. Les responsables de ces organismes doivent réfléchir à la meilleure façon de protéger les utilisateurs en cas de faillite potentiellement systémique des émetteurs de monnaie électronique, notamment en empêchant que les fonds des clients concernés ne soient perdus. Un nouveau document des services du FMI porte sur ces scénarios et d’autres qui peuvent présenter un risque pour les consommateurs et, éventuellement, pour l’ensemble des systèmes de monnaie électronique. Nous avons examiné l’évolution des pratiques réglementaires pays par pays et formulé une série de recommandations sur la réglementation des émetteurs de monnaie électronique et la protection des fonds de leurs clients. La monnaie électronique offre des solutions de paiement aux personnes ne disposant pas d’un compte bancaire La monnaie électronique peut être considérée comme un stockage électronique de valeur monétaire sur une carte prépayée ou un appareil électronique, souvent un téléphone mobile, qui peut être utilisé par le plus grand nombre pour effectuer des paiements. La valeur stockée représente également un droit de créance envers l’émetteur de monnaie électronique, par lequel ses clients peuvent demander à tout moment le remboursement des fonds qu’ils ont utilisés pour acheter de la monnaie électronique. La monnaie électronique est déjà un élément essentiel de la vie quotidienne de milliards de personnes, notamment dans de nombreux pays en développement, où beaucoup n’ont pas accès au système bancaire. Comme le montre le graphique ci-dessous, un pourcentage élevé de la population de plusieurs pays d’Afrique de l’Est utilise aujourd’hui la monnaie électronique, ce qui illustre son importance sur le plan macrofinancier. Il est par exemple estimé que deux tiers de la population adulte combinée du Kenya où le service M-PESA a atteint un haut degré de pénétration du marché, de l’Ouganda, du Rwanda et de la Tanzanie utilisent régulièrement la monnaie électronique. Nombre de ces personnes ne disposent pas de compte bancaire ou d’un autre accès au système financier traditionnel. Elles conservent ainsi une part importante de leurs fonds disponibles dans des portefeuilles de monnaie électronique et y accèdent à l’aide de téléphones mobiles ou d’ordinateurs. Protéger les systèmes financiers et les consommateurs Compte tenu du poids grandissant des émetteurs de monnaie électronique, il est essentiel de mettre en place un dispositif complet et solide de réglementation et de protection des fonds des clients. Les émetteurs devraient être soumis à des normes prudentielles proportionnées. Ils devraient, par exemple, mettre en place des systèmes de gouvernance et de gestion des risques opérationnels afin de repérer les menaces et de s’en prémunir. Il devrait également leur être interdit d’accorder des prêts aux particuliers. En outre, afin de protéger des consommateurs pouvant être moins avertis que les clients des banques, il conviendrait de mettre en place des règles régissant la manière dont les émetteurs communiquent les frais appliqués, protègent les données de leurs clients et traitent les plaintes dont ils font l’objet. Dans notre document, l’une des mesures réglementaires les plus importantes que nous avons mis en évidence est celle consistant à faire en sorte que, dans un souci de protection de l’argent des clients, tous les émetteurs de monnaie électronique mettent en œuvre des mécanismes de conservation et de séparation de ces fonds. Les émetteurs doivent disposer d’une réserve sûre de liquidités équivalente au montant des soldes de leurs clients et séparée des fonds propres dont ils disposent. Il s’agit là d’une garantie fondamentale contre une utilisation abusive des fonds qui devrait permettre, en principe, de récupérer les sommes en question en cas de faillite de l’émetteur. Toutefois, séparer ainsi les fonds des clients ne résout pas tous les problèmes en cas de faillite d’un émetteur d’une importance potentiellement systémique. En l’absence de règles spécifiques en matière de banqueroute, la séparation à elle seule ne permet pas de garantir un accès rapide des clients à leur argent ; cette discontinuité peut être source de graves problèmes si l’émetteur joue un rôle potentiellement systémique dans le système de paiement et dans les transactions quotidiennes du pays. Potentiellement systémique, potentiellement problématique Les organismes de réglementation et de contrôle peuvent être amenés à renforcer considérablement la surveillance prudentielle et les dispositifs de protection des utilisateurs, en fonction du modèle économique et de la taille du système de monnaie électronique. Dans les pays où le secteur de la monnaie électronique ou ses émetteurs revêtent une importance potentiellement systémique, la protection mise en place doit viser à préserver les fonds des clients et à assurer la continuité des services de paiement essentiels. Certains pays ont cherché à étendre la garantie des dépôts à la monnaie électronique, mais plus d’efforts devraient être déployés pour rendre cette protection opérationnelle et en garantir l’efficacité dans la pratique. En particulier, les clients ne devraient pas perdre l’accès à leurs fonds et, par conséquent, les services devraient pouvoir être restaurés ou remplacés rapidement, de préférence en quelques heures. Or, la mise en pratique de la garantie des dépôts en monnaie électronique n’a pas encore été expérimentée, du moins concrètement. Il conviendrait d’examiner attentivement les coûts et les avantages d’une extension effective de la couverture de l’assurance des dépôts à la monnaie électronique. Comme pour de nombreuses questions dans le domaine des technologies financières, les meilleures pratiques sont encore en train de prendre forme, ce qui rend difficiles les décisions des pouvoirs publics. Cependant, la pandémie n’a fait que renforcer l’importance que revêt la mise en place de cadres prudents en matière de monnaie électronique, car le nombre de transactions en ligne a augmenté et la croissance de la monnaie électronique s’est accélérée. Pour les organismes de réglementation et de contrôle, il est temps d’agir. * * * * * Jan Nolte est expert principal du secteur financier au sein du département des marchés monétaires et de capitaux du FMI. Il a travaillé sur diverses questions relatives au dispositif de sécurité financière, notamment la garantie des dépôts, la résolution bancaire et la gestion des crises. Avant de prendre ses fonctions au FMI en 2018, il a travaillé comme spécialiste principal du secteur financier à la Banque mondiale et comme directeur du mécanisme d’assurance-dépôts en Allemagne. José Garrido est conseiller principal au sein du département juridique du FMI. Il est spécialiste des questions d’insolvabilité et de restructuration de la dette, et dispose d’une grande expérience de l’analyse comparative des systèmes juridiques. Le shilling kenyan, la monnaie du Kenya, vous sera indispensable pour payer vos dépenses si vous décidez d’aller au Kenya. Voici tout ce que vous devez savoir sur la monnaie utilisée au Kenya. Quelle est la monnaie officielle du Kenya ?Quel taux de change ?Faut-il changer sur place ou avant de partir ? Quelle est la monnaie officielle du Kenya ? La monnaie au Kenya est le Shilling kenyan Ksh, qui se divise en 100 cents. Elle est composée de pièces de 5, 10, 50 cents, puis 1, 5, 10 et 20 Shillings ;billets de 10, 20, 50, 100, 200, 500 et 1000 Shillings. Les cartes de crédit Visa sont largement acceptées dans tout le pays. La Mastercard est uniquement acceptée dans quelques banques. Les distributeurs automatiques sont nombreux, aussi bien dans les grandes que les petites villes et souvent dans les centres commerciaux. Il est préférable de disposer d’espèces pour les petites dépenses. Quel taux de change ? Taux de change shilling kenyan – euros Taux de change moyenEUR – KESKES – EURO20181 – 1171 – 0,00854720191 – 113,651 – 0,00880220201 – 134,041 – 0,007460 Ces taux de change nous montrent une nette hausse à la fin de l’année 2020 de la valeur de la monnaie du Kenya en euros. Pensez à vérifier le taux de change avant votre départ pour estimer au mieux le budget de vos dépenses sur place. Taux de change shilling kenyan – dollars Taux de change moyenUSD – KESKES – USD20181 – 101,90 1 – 0,00981420191 – 101,354001 – 0,009869 20201 – 109,75 1 – 0,009112 Faut-il changer sur place ou avant de partir ? Afin d’éviter de transporter un montant important en espèce, il est conseillé de convertir vos euros dans la monnaie du Kenya lors de votre arrivée ou au cours de votre séjour. Les taux de change les plus avantageux sont généralement proposés par les bureaux de change mais vous pouvez aussi convertir des euros ou faire un retrait d’espèces dans une banque du Kenya. La plupart des lodges et hôtels peuvent aussi vous faire de la monnaie si besoin. Vous pouvez aussi choisir d’obtenir des shillings kenyans avant de partir pour votre safari, depuis un bureau de change en France. Cela vous permet notamment d’avoir à disposition suffisamment d’espèces pour les premiers jours de votre safari au Kenya par exemple. Si l’on vous dit Tanzanie… vous pensez sûrement aux immenses savanes remplies de lions, de zèbres et de girafes. Mais la Tanzanie, c’est aussi des plages de sable blanc nacré sur la côte est et sur les îles. La Tanzania est un pays en voie de développement, bien différent de ce dont nous sommes habitués… Prêts pour le dépaysement ? Vous trouverez ci-dessous de nombreuses informations ainsi que quelques conseils qui vous permettront de bien vous préparer pour votre voyage en Tanzanie ! La Tanzanie en quelques mots La Tanzanie est située en Afrique de l’Est, en bordure de l’océan Indien. Coté terrestre, la Tanzania est entourée par le Kenya, le Mozambique, le Congo, le Malawi, l’Ouganda, le Burundi, la Zambie et le Rwanda. Le pays compte 56 millions d’habitants appartenant à plus de 120 tribus différentes. Dar Es Salaam, située sur la côte, est la plus grande ville de Tanzanie comptant 2,6 millions d’habitants. La capitale officielle de la Tanzanie est Dodoma, une ville bien plus petite située vers le centre du pays. En Tanzanie vivent plus de 120 tribus parlant au total plus de 100 langues. Les principales tribus sont les Sukuma, les Nyamwezi, les Haya, les Nyakyusa et les Chagga, qui comptent chacun plus d’un million de membres. Cependant, aucune tribu ne domine les autres, ce qui contribue à la stabilité du climat politique du pays. La Tanzanie a deux langues officielles l’anglais et le swahili. De nombreuses tribus ont aussi leur propre langue. Le swahili n’est pas parlé qu’en Tanzanie, mais aussi au Kenya, en Ouganda, au Rwanda, au Burundi, au Mozambique et en République démocratique du Congo. Le swahili est une langue d’origine bantoue, mais il a aussi de nombreux mots empruntés de l’anglais et de l’arabe. En Tanzanie, la plupart des gens parlent principalement le swahili, ainsi que leur langue tribale et il parlent parfois aussi anglais. La Tanzanie en 10 points Capitale Dodoma Monnaie Shilling Tanzanien Population 66 millions d’habitants Langues Swahili et Anglais Superficie 886 000 km2 Superficie de l’eau 59 000 km2 Pays voisins Kenya, Ouganda, Congo, Rwanda, Burundi, Zambie, Malawi et Mozambique Point culminant 5895 mètres Kilimandjaro Décalage horaire heure d’été – une heure plus tard; heure d’hiver – deux heures plus tard qu’en France Lieux les plus connus Parc National du Serengeti, Cratère du Ngorongoro, Kilimandjaro et Zanzibar Partir en Safari en Tanzanie Le mot »safari » vient du swahili et signifie »voyage ». Dans le monde occidental, cependant, nous associons le mot safari principalement à une activité touristique visant à observer les animaux sauvages et grands prédateurs. Les animaux les plus populaires sont appelés les Big Five lions, éléphants, buffles, léopards et rhinocéros. Mais la Tanzanie compte de nombreuses autres espèces animales impressionnantes et des centaines d’oiseaux colorés magnifiques. Avec Tanzania Specialist, vous voyagez avec un guide privé qui se fera un plaisir de vous renseigner sur les animaux, les oiseaux et les plantes que vous rencontrerez en chemin. Pendant un safari en Tanzanie avec Tanzania Specialist, vous voyagez à bord d’un 4×4 Landcruiser ou une Jeep 4×4 avec toit ouvrable. Tanzania Specialist organise uniquement des safaris privés, ce qui signifie que vous ne partagez à aucun moment votre voiture de safari. Vous pouvez décider, en consultation avec votre guide et chauffeur, à quelle heure vous souhaitez démarrer votre journée safari ainsi que quand vous souhaitez rentrer au lodge ou à l’hôtel. Par exemple, si vous avez soudainement envie de terminer votre journée au bord de la piscine, aucun problème. Avec un peu de chance, vous y aurez aussi un joli spectacle et verrez passer des animaux de la savane depuis votre piscine. Bon à savoir Les animaux sont plus actifs au lever et au coucher du soleil, car ils partent à la recherche de nourriture lorsque les températures sont agréables. La chance de voir des animaux en action est la plus grande en début et fin de journée. Mais ne vous inquiétez pas, même au milieu de la journée, il y a encore beaucoup d’animaux sauvages à observer. Rendre visite aux peuples locaux Pendant un safari en Tanzanie, nous vous proposons de rendre visite à une tribu traditionnelle. La tribu la plus connue de Tanzanie est probablement la tribu Massaï. Il s’agit d’un peuple de bergers nomades qui vit avec et de leur bétail. Les Massaï sont connus pour leurs bijoux perlés, leurs longues lances et les shukkas rouges des vêtements traditionnels ressemblant à des couvertures. Les Massaï vivent dans des huttes semi-permanentes appelées les manyatta, faites d’herbe et de fumier. Leur danse traditionnelle est géniale à regarder elle consiste à sauter le plus haut possible ! Autour du lac Eyasi vit la tribu la plus ancienne de Tanzanie, les Hadzabe. Jusqu’à récemment, ils vivaient isolés, mais aujourd’hui, ils aiment recevoir des touristes en visite. Les Hadzabe ont toujours un mode de vie traditionnel, ce qui signifie qu’ils vivent principalement de la chasse. Et tout comme les San et Xhosa plus méridionaux, on entend un clic dans leur langue lorsqu’ils parlent. Ce qu’il faut savoir si vous partez en safari en Tanzanie Si vous décidez de voyager en Tanzanie, il est bon de savoir comment se préparer. Voici quelques informations utiles pour préparer votre voyage. Visa pour la Tanzanie Afin d’être admis dans le pays, la Tanzanie exige un visa et un passeport valide pendant au moins six mois à la date de votre retour. Le visa peut être demandé en ligne avant votre départ via ce lien Il est également possible d’en faire la demande lors de votre arrivée à l’aéroport. Le visa pour la Tanzanie coûte 50 dollars. Dans le cas où vous voudriez vous procurer votre visa à l’aéroport lors de votre arrivée en Tanzanie, assurez-vous d’avoir un stylo et 50 dollars en liquide à portée de main et tenez compte d’un temps d’attente d’une heure maximum. Si vous voyagez en Tanzanie par voie terrestre, il est préférable de vous procurer votre visa à l’avance, afin d’éviter de longs délais d’attente à la frontière. Nous vous conseillons de vérifier auprès de l’ambassade avant votre départ si les informations mentionnées ci-dessus sont toujours valables. Ambassades Ambassade de Tanzanie en France 7 ter rue de Leonard de Vinci 75116 Paris Tel. +33 1 53 70 63 66 E-mail ambtanzanie Site web Ambassade de France en Tanzanie 7, Ali Hassan Mwinyi road 14110 Dar es Salaam Tanzanie Tel. +255 022-219 88 15 Site web Ambassade de Tanzanie en Belgique Embassy of The United Republic of Tanzania Avenue Franklin Roosevelt 72 1050 Brussel Tel +32 2 640 65 00 Ambassade de Belgique en Tanzanie Barack Obama Road 5 Dar Es Salaam +255 22 211 26 88 / +255 75 478 21 56 numéro d’urgence hors des heures d’ouverture Climat en Tanzanie Le climat de la Tanzanie compte deux saisons qui ne sont pas très différentes l’une de l’autre. Le climat est agréable et peut varier en raison des différences d’altitude. Normalement, le climat dans les hautes terres est frais avec une différence considérable entre les températures de jour et de nuit, alors que sur la côte, il est chaud et humide. Pendant la journée, les températures peuvent monter à plus de 35°C. La Tanzanie a deux périodes pluvieuses. La courte saison pluvieuse s’étend de mi-octobre à fin novembre et la longue saison des pluies de la fin mars à la fin mai. Même si ces saisons sont réputées être pluvieuses, vous pouvez tout de même très bien partir en safari en Tanzanie pendant cette période. La plupart des routes sont praticables, les parcs sont verts, il fait plus frais et il y a moins de touristes des avantages à ne pas négliger ! La pluie tombe généralement en fin d’après-midi, alors que pendant la journée, il fait clair et ensoleillé. Il est possible que les routes non pavées dans les parcs deviennent impraticables en cas de fortes pluies. Dans ce cas, nous cherchons toujours un itinéraire alternatif ! Sécurité La Tanzanie est une destination de vacances sûre. Le pays est même souvent reconnu comme étant le pays le plus sûr d’Afrique. Sur le plan politique, le pays est stable. Pourtant, il y a encore relativement beaucoup de pauvreté dans le pays. Il est donc sage de s’en tenir à un certain nombre de règles et à un certain bon sens. Si vous respectez les règles ci-dessous – qui s’appliquent par ailleurs de même dans toutes les grandes villes européennes – rien ne peut vous arriver Ne laissez jamais votre passeport, votre argent et vos objets de valeur sans surveillance et à la vue de tous dans votre chambre. Mettez vos affaires dans un casier ou remettez-les à la réception où elles sont gardées dans des casiers spéciaux. Ne laissez pas d’objets de valeur comme l’argent ou votre manteau dans la voiture du safari, même pour une courte période. Laissez vos beaux bijoux à la maison. Vous pouvez porter un simple collier, une montre ou une alliance, mais évitez de porter des bijoux ostentatoires. Ne descendez pas dans la rue une fois la nuit tombée. Faites attention aux pickpockets pendant la journée aussi. Si vous avez besoin de prendre le taxi, veillez à n’utiliser que des compagnies de taxi enregistrées. Les services de santé en Tanzanie La qualité des soins de santé en Tanzanie est très variable. Dans les grandes villes, les équipements médicaux sont raisonnables voire bons, mais les temps d’attente sont souvent longs et il vaut mieux prévenir que guérir. Vaccinations Il est conseillé de se faire vacciner avant de partir en voyage en Tanzanie. Comme nous ne sommes pas docteurs et que les conseils peuvent changer au cours de l’année, nous vous recommandons de consulter votre médecin traitant au moins quatre semaines avant le départ pour les dernières informations sur les vaccinations requises pour la Tanzanie. Vous pouvez vous renseigner sur le site de conseils aux voyageurs France pouvez également consulter la liste des adresses des agences de vaccination les plus proches à cette adresse centres des vaccinations internationales. De même, le site de l’institut Pasteur regorge d’informations à propos des maladies et des vaccins pour la Tanzanie. Carnet de vaccinations et trousse de premiers secours Assurez-vous que tous vos vaccins sont notés dans votre carnet de vaccination personnel. Si vous n’en avez pas encore, vous le recevrez de l’autorité compétente. N’oubliez pas d’apporter ce carnet de vaccination avec vous lorsque vous voyagez. A l’arrivée, les autorités douanières peuvent en faire la demande. Il fournit également des informations importantes en cas de visite chez le médecin. Enfin, il est conseillé d’apporter en Tanzanie votre propre trousse de premiers soins. Pensez aux outils suivants sparadraps, de la gaze stérile, des pansements à ampoules, de l’iode et des médicaments pour les maux de tête et les troubles intestinaux. Il est également conseillé d’apporter des serviettes et des tampons car il peut être difficile d’en trouver dans certaines régions. Les habits en Tanzanie En Tanzanie, vous pouvez porter vos vêtements habituels. Il est d’usage de se couvrir les épaules et de porter des jupes qui arrivent au dessous du genou. A Zanzibar, la plupart des femmes se voilent aussi la tête. Ces règles ne sont pas très strictes. Dans tous les cas, vous pouvez vous habiller comme vous le souhaitez quand vous êtes dans votre hébergement les shorts ou les jupes sont bien acceptés. La Tanzanie est située juste au sud de l’équateur, le soleil peut donc être très puissant. Attention aux coups de soleil ! Si vous restez trop longtemps au soleil sans vous couvrir ou sans boire, vous risquez de vous sentir mal et d’obtenir des signes de déshydratation, des nausées, des étourdissements ou des maux de tête. Il est donc vraiment conseillé de porter un chapeau ou une casquette et des lunettes de soleil pendant la journée. L’écran solaire n’est pas non plus un luxe superflu… Pensez-bien à cela lorsque vous ferez votre valise ! Après le coucher du soleil, nous vous conseillons de porter des pantalons longs et éventuellement des manches longues à cause des moustiques. Apportez un petit pull ou un manteau car il peut faire frais au petit matin et en soirée, surtout dans les régions montagneuses. Amenez aussi des chaussures confortables par exemple des chaussures de sport afin de vous sentir à l’aise, ainsi que votre maillot de bain pour Zanzibar et pour les lodges avec piscine. Pendant le safari, il est d’usage de porter des vêtements souples, de préférence en coton et dans les couleurs du safari. Nous vous déconseillons de porter des couleurs foncées noir, bleu ou rouge pendant le safari – cela attirera mouches et insectes. Il est préférable de porter des couleurs neutres et naturelles, comme le kaki ou le vert olive. Manger et boire Dans les lodges, les camps de tentes et les resorts en Tanzanie, l’offre en nourriture et en boissons sont bien souvent comme en Europe, avec un certain nombre de plats tanzaniens en plus afin de pouvoir goûter aux spécialités locales. Le matin, un petit-déjeuner anglais complet vous sera servi avec des œufs, du bacon, des tomates, du muesli et de délicieux fruits tropicaux. Les déjeuners sont souvent composés de plats chauds et pour le dîner, ce sera un menu entrée plat dessert qui vous sea proposé, de trois plats ou plus. Dans les petits lodges et camps, les repas sont souvent établis à l’avance mais certains offrent aussi un menu au choix. Les plus grands lodges offrent habituellement le déjeuner et le dîner sous forme de buffet. La bière locale les plus célèbres sont le Kilimandjaro, le Serengeti et le Safari sont bonnes et souvent, plusieurs vins vous sont proposés pour accompagner votre repas. L’eau du robinet n’est pas propre à la consommation. Dans votre chambre se trouve donc une bouteille ou un pichet d’eau avec de l’eau potable purifiée. Vous pouvez également acheter des bouteilles d’eau potable dans chaque lodge. Assurez-vous de boire suffisamment d’eau. La chaleur en Tanzanie peut vous faire inconsciemment perdre beaucoup d’eau et vous devez pourtant rester bien hydraté. Pendant le safari, le déjeuner vous sera servi sous forme de pique nique, que vous pourrez manger lors d’un arrêt dans les aires de pique-nique spéciales en cours de route. Comment payer en Tanzanie En Tanzanie, les paiements sont effectués dans la monnaie locale le shilling tanzanien. Le shilling tanzanien est disponible en billets de 1000, 2000, 5000 et 10 000 Tsh et en pièces de 50, 100, 200 et 500 Tsh. Le shilling tanzanien n’est pas disponible en dehors de la Tanzanie. Nous vous conseillons donc d’apporter des espèces en euros billets de banque jusqu’à 50 euros ou en dollars américains billets de banque à partir de 2006. Vous verrez qu’il est aussi très pratique d’emporter un peu de monnaie afin de pouvoir donner des pourboires dans les hôtels. Gardez cela à l’esprit lorsque vous changez de l’argent à l’aéroport, lors de votre arrivée. On trouve des distributeurs automatiques de billets dans les aéroports internationaux ainsi que dans les grands villages et dans les villes. Malheureusement, ils ne fonctionnent pas toujours. Notre conseil est donc de ne pas attendre la dernière minute avant de retirer de l’argent et d’être prévoyant. Vous pouvez aussi utiliser votre carte de crédit; la carte Mastercard est acceptée partout. Par contre, les cartes Visa et American Express ne sont pas toujours acceptées. Dans les lodges, vous pouvez payer en euros, en dollars ou par carte de crédit, et vous pouvez aussi échanger des dollars ou des euros contre des shillings à un taux de change généralement normal. Dans les camps de tentes, il peut parfois être difficile de payer par carte de crédit en raison de l’éloignement et des mauvaises connexions. Soyez donc certains de toujours avoir quelques billets sur vous ! Pourboires Les pourboires ne sont pas requis en Tanzanie. Celà dit, les salaires ne sont pas élevés en Tanzanie, donc le personnel appréciera toujours un pourboire. Notre conseil est de ne donner un pourboire que si vous êtes vraiment satisfait du service. Souvent, il s’agit de petites sommes d’argent, on peut par exemple donner un pourboire d’un dollar par personne pour les personnes à l’hôtel qui apportent votre valise à la chambre. Il est souvent aussi possible de donner un peu d’argent pour l’ensemble du personnel dans une boîte réservée à cet effet à la réception. Il est coutume de donner un pourboire à votre chauffeur à la fin du safari. On parle alors d’environ 20 dollars par jour. Un pourboire doit bien sûr toujours venir du cœur et ne doit pas être une obligation. Nous proposons 20 dollars par jour car notre guide est à votre disposition pour toute la durée du safari. Nos guides reçoivent un bon salaire, mais utilisent souvent les pourboires comme une pomme pour mettre un peu de beurre dans les épinards et pouvoir s’offrir quelques extras. Photos et vidéos Si vous aussi, vous souhaitez prendre de belles photos de la nature pendant les safaris, voici quelques informations à garder à l’esprit Apportez plusieurs cartes mémoire et de piles ou batteries de rechange avec vous. Ne pensez pas en acheter sur place car il est difficile d’en trouver en Tanzanie. Apportez de quoi proteger vos objectifs, de quoi les nettoyer ainsi qu’une sacoche hermétique pour protéger l’appareil de la poussière. Emportez avec vous un filtre UV ou un filtre pour puits de lumière que vous utiliserez dans les highlands, cela servira aussi à protéger votre objectif. Apportez un zoom par ex. 300mm pour prendre les animaux en gros, même de loin pendant votre safari. Lorsque vous chargez des batteries, gardez à l’esprit que certains camps de tentes n’ont que quelques heures d’électricité disponible par jour, obtenue grâce à un générateur. De même, la tension peut fluctuer. L’utilisation de drones n’est pas autorisée. Lorsque vous photographiez des personnes, demandez toujours leur permission avant de sortir votre appareil photo. De nos jours, les gens sont plutôt habitués aux caméras, mais tout le monde n’est pas toujours heureux de se retrouver sur vos photos. Demander la permission montre votre bonne volonté ! Téléphoner depuis la Tanzanie A beaucoup d’endroits, vous pourrez capter du réseau avec votre téléphone portable, mais vous pouvez vous imaginer qu’il y a aussi des zones où il n’y a pas de couverture. Les lodges et les camps de tentes dans les parcs de safari ont toujours une connexion radio. En cas d’urgence, on peut vous joindre, mais cette connexion n’est pas destinée à établir de longues conversations avec vos proches. L’indicatif de pays de la Tanzanie est +255. Electricité Le courant en Tanzanie n’est pas le même que chez nous. Les hôtels en Tanzanie ont une tension secteur de 220-240 volts, mais cela peut varier considérablement. Les prises sont tripolaires prises anglaises. La meilleure chose à faire est d’acheter un adaptateur universel, vous serez alors certains de pouvoir recherchez vos appareils électriques. Veuillez noter que l’électricité n’est pas disponible 24 heures sur 24 dans de nombreux lodges et camps. Assurances Assurance voyage Nous demandons à nos clients de souscrire une bonne assurance voyage. Une assurance voyage couvre non seulement les frais médicaux, mais aussi les dommages ou la perte de bagages. Assurance annulation Nous vous conseillons également de souscrire une assurance annulation. Parfois, l’assurance rembourse les longs trajets, mais jusqu’à un certain montant en cas d’annulation – pensez donc à vérifier ceci auprès de votre assurance. Assurance Flying doctors Depuis les années 1950, l’assurance Flying Doctors effectue des vols d’évacuation sanitaire au Kenya, en Tanzanie et en Ouganda. Ce service de médecins volants est la seule ambulance volante avec ses propres médecins et pilotes qui sont prêts à intervenir 24 heures sur 24 en cas de souci médical. L’assurance Flying Doctors est un complément à votre assurance voyage habituelle et n’est pas obligatoire. Mais en cas d’urgence, ils assurent l’évacuation immédiate des zones reculées vers l’hôpital de Nairobi. L’assurance coûte 25 euros par personne pour un safari jusqu’à quatorze jours au Kenya et en Tanzanie. Jours fériés en Tanzanie En plus des fêtes chrétiennes bien connues, voici les jours de fête nationale de la Tanzanie 12 janvier Fête de la Révolution à Zanzibar 26 april Journée de l’Union 1 mei Fête de la Révolution 7 juli Saba Saba 14 oktober Nyerere Day 9 december Fête de l’Indépendance et de la République Envie de partir en voyage en Tanzanie? Imaginez vous… Zen, sur les plages blanches de Zanzibar, un cocktail à la main après avoir vécu des expériences passionnantes et uniques pendant le safari. La Tanzanie a de nombreux points forts et vous offrira des souvenirs inoubliables. Aimeriez-vous en savoir plus sur la réservation d’un circuit en Tanzanie ? Jetez un coup d’œil à nos voyages en Tanzanie. Les voyages sont composés par nous personnellement et pour vous, sur mesure. Vous pouvez don composer votre propre voyage en Tanzanie. Vous avez des questions ? N’hésitez pas à nous contacter et nous vous informerons avec grand plaisir !

monnaie du kenya et de la tanzanie